Aller directement au contenu
  • EN
EN
  • À propos de nous
    Vieil immeuble en pierre, de forme carrée, flanqué de deux tours de verre illuminées.

    À propos de nous

    Nous voulons vous aider à comprendre en quoi consiste le travail de la Banque du Canada et son importance pour vous.

    Au sujet de la Banque du Canada

    Découvrez ce que fait la Banque, qui la dirige et en quoi elle est indépendante de l’appareil politique.

    Gardons le contact

    Communiquez avec nous! Vous pouvez le faire par courriel, par téléphone ou par la poste — ou suivez-nous sur les médias sociaux.

  • Visiter

    Visiter

    • Planifiez votre visite
    • Visites de groupe
    • Accessibilité et besoins particuliers
    • Règles de conduite
    • Santé et sécurité

    Dimanches sensoriels

    Nous tamisons l’éclairage et baissons le volume pour nos visiteurs qui ont des besoins sensoriels particuliers. Venez explorer le Musée autrement que par la vue et l’ouïe.

    Gardons le contact

    Communiquez avec nous! Vous pouvez le faire par courriel, par téléphone ou par la poste — ou suivez-nous sur les médias sociaux.

  • Explorer

    Expositions

    • Exposition permanente
    • Expositions spéciales
    • Expositions itinérantes
    • Expositions antérieures

    Blogue

    Collection nationale de monnaies

    • Au sujet de la Collection
    • Services relatifs à la Collection
    • Les séries de billets de banque au grand complet
    • Recherche dans la Collection

    Réflexions sur l’origine du petit cochon

    Depuis l’apparition des premières monnaies, comme réserve de valeur, les gens ont eu besoin d’un endroit particulier pour garder leurs shekels, leurs drachmes ou leurs pennies. La tirelire, qu’elle soit en forme de petit cochon ou non, a presque toujours existé.

  • Apprendre

    Apprendre

    • Activités et jeux
    • Blogue éducatif
    • Guides de discussion sur les vidéos
    • Plans de leçon
    • Programmes scolaires
    • Ressources externes
    • Webinaires à venir

    Jeunes en affaires : comment démarrer sa propre entreprise

    Les élèves apprendront de l’expérience d’une jeune entrepreneure, créeront un modèle d’entreprise et tenteront de défendre leur concept avec des arguments convaincants.

    L’économie, c’est vous

    Un module de six leçons pour explorer l’économie avec vos élèves.

  • Accueil
  • Le Blogue du Musée

Les racines canadiennes du billet vert

Par : Graham Iddon


8 février 2019
Partager cette page sur Facebook
Partager cette page sur Facebook
Partager cette page sur X
Partager cette page sur X
Partager cette page sur LinkedIn
Partager cette page sur LinkedIn
Partagez cette page sur Google Classroom Created with Sketch.
Partagez cette page sur Google Classroom
Partager cette page par courriel
Partager cette page par courriel

C’est écrit vert sur blanc

Les racines du nom «greenback» remontent à la guerre de Sécession. Peu de gens savent que l’encre anticontrefaçon qui a inspiré cette appellation a été inventée au Canada.

Qu’est-ce qu’un nom?

Dans le roman The Long Goodbye de Raymond Chandler, publié en 1953, le détective privé Philip Marlowe reçoit une lettre qui contient un « portrait de Madison ». Le portrait auquel Marlowe fait allusion est un billet de 5 000 $ orné d’une gravure de l’ancien président américain James Madison.

billet américain de 5 000 $

Ce billet aurait été utilisé par les banques, mais pas par le public. En dollars d’aujourd’hui, sa valeur dépasserait 90 000 $ US. Wikimedia commons

 

Dans le jargon américain de l’époque de Chandler, une panoplie de surnoms étaient utilisés pour parler de la monnaie de papier, comme « folding money », « c-notes », « centuries », « sawbucks », « bills », « Benjamins », « Jacksons » ou « Lincolns ». Celui qui a le mieux résisté à l’épreuve du temps est « greenbacks », ou « billets verts ». Les racines de ce nom remontent à la guerre de Sécession : pendant cette période, le gouvernement américain a émis des billets ornés, au verso, d’un imposant motif géométrique complexe de couleur verte, d’où le surnom « billets verts ». Peu de gens savent que l’encre anticontrefaçon qui a inspiré cette appellation a été inventée au Canada.

Des billets… photogéniques

Durant la première moitié du XIXe siècle, les billets de banque étaient généralement imprimés avec de l’encre noire. Pour réussir à contrefaire un billet de banque à cette époque, il fallait un graveur raisonnablement doué et un sens de l’éthique très peu développé.

billet de 2 $, Bank of Tennessee

Billet typique d’avant la guerre de Sécession. Il était imprimé d’un seul côté avec de l’encre noire. 2 dollars, Bank of East Tennessee, É.-U., 1850, NCC 1979.175.54

 

L’invention de l’impression photographique a toutefois changé les choses – du moins en ce qui concerne le talent. À l’aide d’un appareil photo, les faussaires pouvaient assez facilement faire des reproductions convaincantes de billets de banque sans avoir à graver de plaques d’impression.

Plusieurs tentatives de contrefaçon de billets de banque au moyen d’une photographie ont été fructueuses, et cette fraude ne s’est pas limitée aux billets de banque. En effet, d’autres documents de valeur ont été copiés d’une manière semblable. (Traduction)

The Photographic News, 22 octobre 1858

Les sociétés d’impression fiduciaire ont réagi en ajoutant des encres de couleur à leurs billets. Les faussaires ont alors retiré l’encre de couleur, photographié les composantes restantes imprimées en noir, et utilisé un processus secondaire pour réimprimer les éléments en couleur. Les sociétés d’impression se sont donc résolues à trouver une encre de couleur qui serait difficile, voire impossible, à retirer d’un billet authentique. Et c’est du Canada qu’est venue cette encre très recherchée.

photographie de Hunt en noir et blanc

Thomas Sterry Hunt était Américain, mais il a mis au point son encre de sécurité dans un laboratoire canadien. Wikimedia, vers le milieu du XIXe siècle

 

Du contenu canadien

Le Dr Thomas Sterry Hunt a inventé cette encre lorsqu’il enseignait à l’Université Laval, à Québec, en 1857. Il l’a mise au point à la demande du président de la City Bank de Montréal, dont les billets étaient souvent contrefaits. La teinte d’impression dite « Canada Bank Note Tint » utilisait un pigment sesquioxyde de chrome anhydre. Pour ceux qui n’ont pas de doctorat en chimie, cela signifie que le chrome était surchauffé dans un environnement pratiquement dépourvu d’oxygène, dans lequel il se décomposait. Le matériau obtenu était alors mélangé avec de l’huile de lin afin de donner à l’encre une teinte verte, semblable à celle du cuivre oxydé. Cette encre s’est avérée extrêmement résistante à presque toute tentative de la retirer du papier, physiquement ou à l’aide d’un produit chimique. Comme Hunt n’était pas un sujet britannique, il ne lui était pas permis de faire breveter l’encre. George Matthews, un chimiste de la City Bank de Montréal, a donc déposé une demande de brevet pour Hunt et lui envoyait les redevances perçues.

billet de 1 $ de l’Ontario Bank

La Ontario Bank a été fondée à Bowmanville, en Ontario, en 1857. Ce billet est un des premiers arborant la teinte
« Canada Bank Note Tint ». 1 dollar, Ontario Bank, Haut-Canada, 1857, NCC 1963.43.1

 

Une encre indestructible?

Une organisation anticontrefaçon a fait tester l’encre par plusieurs chimistes de renom. John Torrey, un professeur émérite de chimie, a certifié que le composé vert était insoluble et qu’aucun agent chimique ne pouvait le détruire, sauf ceux qui s’attaquent au papier même. Le chimiste Wolcott Gibbs, de la Free Academy of New York, a quant à lui découvert que l’encre pouvait être retirée en faisant bouillir le billet dans de l’huile de vitriol concentrée, mieux connue sous le nom d’acide sulfurique. Finalement, le chimiste Charles T. Carney a trouvé une façon de retirer l’encre en n’endommageant pas le reste du billet.

Par conséquent, en août 1857, le comité de direction de l’Association of Banks for the Suppression of Counterfeiting a déterminé, à la suite d’un vote unanime, qu’il ne pouvait pas recommander l’encre verte brevetée aux banques associées.

Malgré cela, les sociétés d’impression de billets de banque des États-Unis étaient suffisamment impressionnées par l’encre pour l’utiliser sur les billets émis par le gouvernement américain pendant la guerre de Sécession ᅳ plus particulièrement au verso.

recto d’un billet américain de 1 $

Une gravure du secrétaire au Trésor américain, Salmon Portland Chase, figurait sur le premier billet vert de 1 $. 1 dollar, États-Unis, 1862, NCC 1966.98.2424

verso d’un billet américain de 1 $

De l’argent qui vient avec des règles. Remarquez les restrictions d’utilisation de ce billet vert imprimées dans le médaillon au verso. 1 dollar, États-Unis, 1862, NCC 1966.98.2424

 

La naissance du billet vert

Ces billets, rapidement baptisés « billets verts », ont été créés afin d’aider à financer les efforts de l’Union pendant la guerre de Sécession. Tout comme les billets de banque d’aujourd’hui, les billets verts étaient une monnaie fiduciaire et ne pouvaient pas être échangés contre de l’or dans une banque. Ils avaient toutefois cours légal et pouvaient servir à acheter des produits de base, payer des dettes ou des taxes, et acheter des obligations d’État. Pendant la guerre, les billets verts ont remplacé la majorité des billets émis par des banques d’État, qui dominaient l’économie jusqu’alors. Et le sobriquet « billet vert » s’est révélé si populaire qu’il désigne maintenant tout billet de banque américain.

Depuis, la majorité des billets américains sont imprimés en vert. Même sur les séries plus colorées d’aujourd’hui, les vignettes figurant au verso des billets ont toujours cette couleur familière. Une distinction toutefois, la teinte utilisée n’est pas celle appelée « Canada Bank Note Tint ».

billet américain de 100 $

Il est difficile de savoir si l’argent américain aurait cette apparence sans le surnom donné à une série de billets émise pendant la guerre de Sécession. 100 dollars, États-Unis, 2009, NCC 2016.58.1

 

Alors, la prochaine fois que vous serez aux États-Unis et que vous sortirez un billet vert, regardez l’illustration de cet important symbole américain au verso et souvenez-vous que, du moins symboliquement, vous avez une minuscule parcelle du Canada entre les mains.

À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?
Type(s) de contenu : Billets de blogue

Abonnement aux Le Blogue du Musée
Le Blogue du Musée

21 juin 2013

Au revoir, cher Musée!

Par : Graham Iddon


Les origines du Musée de la monnaie remontent à 1959, année où le gouverneur James Coyne a proposé d’instaurer une collection de monnaies reflétant l’histoire colorée des moyens de paiement au Canada. C’est en 1963 que le feu vert a été donné par le successeur de M. Coyne, Louis Rasminsky. Entre-temps, on avait élargi le mandat de la collection pour y inclure l’histoire mondiale de la monnaie, des artéfacts liés à sa fabrication ainsi qu’au domaine bancaire, de même qu’une bibliothèque consacrée à la numismatique.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
  • « Précédent
  • 1
  • 33
  • 34
  • 35
Aller à la page

30, rue Bank
Ottawa (ON)
K1A 0G9, CANADA
613 782‑8914

  • À faire

  • Planifiez votre visite
  • Trouvez des ressources éducatives
  • Recherche dans la Collection
  • Communiquez avec nous
  • À voir

  • Billets de banque canadiens
  • Expositions
  • Blogue
  • Vidéos
  • À savoir

  • Accessibilité et besoins particuliers
  • Carrières
  • Médias sociaux
  • Règles de conduite
  • Santé et sécurité
  • Renseignements personnels
●●
Musée de la Banque du Canada

Visitez le site Web de la Banque du Canada ›

Nous utilisons des témoins pour nous permettre de continuer à améliorer le présent site Web.

Accepter et continuer