Aller directement au contenu
  • EN
EN
  • À propos de nous
    Vieil immeuble en pierre, de forme carrée, flanqué de deux tours de verre illuminées.

    À propos de nous

    Nous voulons vous aider à comprendre en quoi consiste le travail de la Banque du Canada et son importance pour vous.

    Au sujet de la Banque du Canada

    Découvrez ce que fait la Banque, qui la dirige et en quoi elle est indépendante de l’appareil politique.

    Gardons le contact

    Communiquez avec nous! Vous pouvez le faire par courriel, par téléphone ou par la poste — ou suivez-nous sur les médias sociaux.

  • Visiter

    Visiter

    • Planifiez votre visite
    • Visites de groupe
    • Accessibilité et besoins particuliers
    • Règles de conduite
    • Santé et sécurité

    Dimanches sensoriels

    Nous tamisons l’éclairage et baissons le volume pour nos visiteurs qui ont des besoins sensoriels particuliers. Venez explorer le Musée autrement que par la vue et l’ouïe.

    Gardons le contact

    Communiquez avec nous! Vous pouvez le faire par courriel, par téléphone ou par la poste — ou suivez-nous sur les médias sociaux.

  • Explorer

    Expositions

    • Exposition permanente
    • Expositions spéciales
    • Expositions itinérantes
    • Expositions antérieures

    Blogue

    Collection nationale de monnaies

    • Au sujet de la Collection
    • Services relatifs à la Collection
    • Les séries de billets de banque au grand complet
    • Recherche dans la Collection

    Réflexions sur l’origine du petit cochon

    Depuis l’apparition des premières monnaies, comme réserve de valeur, les gens ont eu besoin d’un endroit particulier pour garder leurs shekels, leurs drachmes ou leurs pennies. La tirelire, qu’elle soit en forme de petit cochon ou non, a presque toujours existé.

  • Apprendre

    Apprendre

    • Activités et jeux
    • Blogue éducatif
    • Guides de discussion sur les vidéos
    • Plans de leçon
    • Programmes scolaires
    • Ressources externes
    • Webinaires à venir

    Jeunes en affaires : comment démarrer sa propre entreprise

    Les élèves apprendront de l’expérience d’une jeune entrepreneure, créeront un modèle d’entreprise et tenteront de défendre leur concept avec des arguments convaincants.

    L’économie, c’est vous

    Un module de six leçons pour explorer l’économie avec vos élèves.

  • Accueil
  • Le Blogue du Musée

Le chemin de fer de Terre-Neuve : gloire et déboires

Par : David Bergeron


5 mai 2020
Partager cette page sur Facebook
Partager cette page sur Facebook
Partager cette page sur X
Partager cette page sur X
Partager cette page sur LinkedIn
Partager cette page sur LinkedIn
Partagez cette page sur Google Classroom Created with Sketch.
Partagez cette page sur Google Classroom
Partager cette page par courriel
Partager cette page par courriel

La saga de la construction du chemin de fer de Terre-Neuve et de la monnaie émise par R. G. Reid

En 1885, alors qu’on inaugure le chemin de fer reliant Halifax et Vancouver, Terre-Neuve essaie encore de bâtir un rail qui joindrait ses côtes, pourtant très rapprochées.

L’achèvement de la construction du chemin de fer de Terre-Neuve, mené par l’entrepreneur R. G. Reid, évoque l’un des pires désastres économiques de l’histoire de la province. En effet, ce projet a causé la faillite du gouvernement et a presque ruiné son maître d’œuvre. Dans le vif de la crise financière qui a ébranlé Terre-Neuve en 1894, R. G. Reid a dû faire preuve d’imagination pour payer sa main-d’œuvre. Son idée : imprimer lui-même des bons comme forme de monnaie que les travailleurs pourraient dépenser sur les chantiers ou échanger au siège social de la compagnie.

Faire entrer Terre-Neuve dans l’ère du rail

photographie en noir et blanc d’un homme portant une grosse moustache et des habits du 19<sup>e</sup> siècle

Robert Gillespie Reid au tournant du 20e siècle. Image : Robarts Library, Toronto

Le dernier crampon du chemin de fer traversant la vaste contrée canadienne est enfoncé lors d’une cérémonie tenue le 7 novembre 1885, à Craigellachie, en Colombie-Britannique. En cinq ans, on était parvenus à relier Halifax et Vancouver en prolongeant les voies construites plus tôt entre les Maritimes, le Québec et l’Ontario. Difficile de croire que Terre-Neuve allait prendre plus de temps à bâtir un rail entre St. John’s et Port aux Basques.

La construction du chemin de fer transcontinental avait été parrainée par de riches financiers, réalisée par une main-d’œuvre étrangère sous-payée, appuyée par le gouvernement du Dominion et portée par la vision d’ingénieurs. Robert Gillespie Reid était l’un des visionnaires derrière ce grand projet. D’origine écossaise, cet ingénieur et homme d’affaires parti de rien y avait joué un rôle essentiel, pilotant la construction de ponts et de rails dans l’impitoyable socle rocheux du Bouclier canadien. Sa plus grande réussite jusque-là : le forage d’un tunnel de 137 mètres dans une paroi infranchissable le long de la baie Jackfish, sur la rive nord du lac Supérieur. Il était loin de se douter que la construction d’une simple voie ferrée à travers Terre-Neuve allait être une autre paire de manches. 

La naissance d’un empire

R. G. Reid a 48 ans à son arrivée à Terre-Neuve, en 1890. Sans délai, il signe une entente avec le gouvernement en place pour remettre sur les rails la construction d’une liaison ferroviaire entre St. John’s et Port aux Basques. Faisant fi des conseils de ses ingénieurs, il décide de faire passer le train par le centre de l’île, c’est-à-dire à travers quelque 900 kilomètres de terrain accidenté : tout un pari. Les contrats ayant déjà été signés, il est déterminé à tenir ses engagements. Il embauche donc 1 800 ouvriers, à qui il verse un salaire de six dollars par semaine, pour 60 heures de labeur. Rémunérés strictement pour le travail accompli, ils payent eux-mêmes leurs repas, leur logement et leurs soins médicaux.

vieux bon orné de l’inscription « R. G. Reid », d’une allégorie symbolisant le travail et d’un motif bleu et noir

Un bon du Newfoundland Northern and Western Railway d’une valeur de 1,50 $, dont les deux seuls exemplaires connus appartiennent à la Collection nationale de monnaies. 1 dollar et 50 cents, bon, Newfoundland Northern and Western Railway, 1894, NCC 1974.235.141

Le Newfoundland Northern and Western Railway voit le jour lorsque R. G. Reid prend le contrôle de l’ensemble des activités ferroviaires de l’île, en mai 1893. Gouvernant sur près de trois millions d’acres de terres, l’homme d’affaires est alors le plus important propriétaire foncier de Terre-Neuve. Lui qui n’était auparavant qu’un simple entrepreneur pour le compte de l’État tient maintenant les ficelles du gouvernement. Les autorités terre-neuviennes le sollicitent de plus en plus pour obtenir des conseils financiers et des prêts d’urgence. Lors du krach bancaire de 1894, sa seule présence permet d’éviter un désastre financier certain, alors que deux des trois banques de l’île ferment leurs portes la même journée.  

Crise économique, krach bancaire et adhésion ratée à la Confédération

La dépression qui frappe l’Amérique du Nord en 1892 est particulièrement difficile à Terre-Neuve. Deux ans après le début de la crise, le crédit se fait rare, des banques s’effondrent et l’épargne de milliers de citoyens n’est plus qu’un souvenir. La situation donne lieu à d’importantes faillites d’entreprises, à des émeutes et à du pillage. L’armée est appelée en renfort. Pourtant, lui-même au bord de la ruine, R. G. Reid s’obstine à poursuivre la construction du chemin de fer. Encaissant des pertes colossales et n’ayant ni crédit ni liquidités, il commence à émettre des bons pour payer ses employés. Ces bons de 1 $, 1,50 $, 2 $ et 5 $ peuvent être échangés contre des biens aux entrepôts de fortune sur les chantiers ou encore contre de vrais billets de banque au siège social de la compagnie, rue Water, à St. John’s.

vieux billets de banque montrant un homme barbu en habits du 19e siècle, un chien, un matelot et une morue

Le 10 décembre 1894, les deux banques fondées à Terre-Neuve s’effondrent à quelques heures d’intervalle.
2 dollars, billet, Commercial Bank of Newfoundland, 1888, NCC 1964.145.3
2 dollars, billet, Union Bank of Newfoundland, 1882, NCC 1964.37.5

Dans la foulée du krach bancaire de 1894, R. G. Reid se rend à Montréal en compagnie du premier ministre terre-neuvien, Robert Bond, qui cherche à trouver des financiers prêts à l’aider à payer les créanciers de son administration. Toutefois, l’homme d’affaires a d’autres motifs bien à lui. Voyant la valeur de ses obligations d’État – initialement de 4 millions de dollars – fondre comme neige au soleil, il veut s’assurer que le gouvernement de Terre-Neuve reste solvable afin de récupérer son investissement. Il parvient à convaincre la Banque de Montréal d’ouvrir une succursale sur l’île, même s’il n’y a aucune monnaie négociable en circulation à ce moment-là.

En 1895, une nouvelle délégation dont fait partie R. G. Reid se rend cette fois à Ottawa pour discuter de la possibilité que Terre-Neuve se joigne à la Confédération. Mais le gouvernement du Canada refuse d’encaisser la dette terre-neuvienne, dont le montant s’élève essentiellement au coût du chemin de fer. Ironie du sort : dix ans plus tôt, il avait offert de financer le rail, offre que Terre-Neuve avait rejetée.

vieux timbre de Terre-Neuve illustré d’un train à vapeur

Le « Newfie Bullet » était sensé faire le trajet entre Port aux Basques et St. John’s en à peu près une journée, mais pour ça, il devait être à l’heure! 5 cents, timbre, Terre-Neuve, 1929, Bibliothèque et Archives Canada

Une entente sans précédent

carte antique de Terre-Neuve tracée à la main

Cette carte montre le chemin de fer, ainsi que les routes du navire à vapeur et des navires postaux de R. G. Reid. Les encadrés gris indiquent les vastes terres lui appartenant. W. H. Taylor, 1902, Map Room, bibliothèque Queen Elizabeth II, Université Memorial de Terre-Neuve

Le chemin de fer transinsulaire est inauguré au printemps 1898. Atteignant une vitesse moyenne d’à peine 28 kilomètres à l’heure, le train qui le sillonne s’attire vite les moqueries des Terre-Neuviens, qui lui donnent les surnoms ironiques de Newfie Bullet (la « fusée de Terre-Neuve ») et de Streak of Rust (la « traînée de rouille »). À moins d’une averse de neige ou d’un déraillement, le trajet de St. John’s à Port aux Basques prend environ 30 heures, en supposant que le train se rende à destination, ce qui n’est pas toujours le cas. Lorsqu’enfin un train express est mis en service, le gouvernement est déjà en faillite. Les paiements d’intérêt et les dettes en souffrance engouffrent 70 % des ressources de l’État. Dans un élan de désespoir pour payer les factures et en éviter de nouvelles, le gouvernement de Terre-Neuve signe une entente historique dans laquelle il vend pour une bouchée de pain les ressources et l’avenir de l’île tout entière. L’acheteur est nul autre que R. G. Reid.

Le gouvernement conservateur de Terre-Neuve, dirigé par James Winter, offre à R. G. Reid d’acheter le chemin de fer pour la somme de 1 million de dollars et d’en être l’exploitant pendant 50 ans. L’entente, qui sera plus tard appelée le « Reid Deal », est signée en 1898, faisant de R. G. Reid l’homme le plus puissant de Terre-Neuve. Il possède alors le chemin de fer, le télégraphe, les navires postaux, le réseau hydroélectrique et le sixième des terres de l’île – ainsi que tous les droits miniers. Il a son mot à dire dans tellement de choses, des patinoires au tramway de St. John’s, que certains prétendent qu’il influence même l’Assemblée législative.

vieux bon de commerce orné de l’image d’une locomotive à vapeur au recto et d’un motif vert au verso

Ce billet est un favori des amateurs de chemins de fer, car il est orné d’une illustration du Newfie Bullet original, une locomotive Hunslet 4-4-0. 5 dollars, bon, Newfoundland Northern and Western Railway, 1894, NCC 1972.204.1

Les dernières volontés de R. G. Reid

Pendant que Terre-Neuve tente de se sortir de son abysse financier, la santé du magnat se détériore. En 1905, il essaie de revendre le chemin de fer au gouvernement, mais le premier ministre Robert Bond refuse l’offre. R. G. Reid s’éteint à Montréal, en 1908. Dans son testament, il exige que ses parts dans la Reid Newfoundland Company soient réalisées et liquidées dès que possible. Il conseille à ses fils de ne rien investir de son patrimoine dans une nouvelle entreprise et d’éviter tout investissement spéculatif ou risqué, que ce soit à Terre-Neuve ou ailleurs.

Et voilà comment un Écossais astucieux et entêté a construit un chemin de fer qui aura eu raison de lui.

Bibliographie et lectures complémentaires

  • Cuff, Robert (1994). « Reid, Sir Robert Gillespie », Dictionnaire biographique du Canada. Internet : http://www.biographi.ca/fr/bio/reid_robert_gillespie_13F.html
  • Rowe, F. C., J. A. Haxby et R. J. Graham (1983). The Currency and Medals of Newfoundland: Volume 1, Canadian Numismatic History Series, Toronto, J. Douglas Ferguson Historical Research Foundation.
  • Harding, Les (2008). The Newfoundland Railway, 1898–1969: A History, Londres, McFarland & Company, Inc.
  • Hiller, James (1978). « The Railway and Local Politics in Newfoundland, 1870-1901 », Newfoundland in the Nineteenth and Twentieth Centuries: Essays in Interpretation, sous la direction de James Hiller et Peter Neary, University of Toronto Press, p. 123-147.
  • Korneski, Kurt (2008). « Race, Gender, Class and Colonial Nationalism: Railway development in Newfoundland, 1881-1898 », Labour/Le Travail, vol. 62 (automne), p. 79-107.
À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?
Type(s) de contenu : Billets de blogue

Abonnement aux Le Blogue du Musée
Le Blogue du Musée

14 février 2014

Nous sommes le Musée de la monnaie, pas la Monnaie royale

Par : Graham Iddon


Si nous recevions une pièce chaque fois que quelqu’un nous pose une question de ce genre, nous aurions… Enfin, je suppose que nous possédons déjà à peu près ce nombre de pièces; après tout, le Musée existe depuis longtemps.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
7 février 2014

Les billets de la Collection - L'année à venir

Par : Raewyn Passmore


Quatre mois après notre arrivée, l’Équipe responsable de la Collection commence à s’adapter à sa nouvelle demeure. La plupart des boîtes ont été déballées, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. En 2014, nous collaborerons avec l’Équipe des expositions à l’appui des expositions itinérantes et proposerons des idées pour les futurs locaux du Musée.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
18 novembre 2013

Les billets de la Collection - Un voyage d’achat à Toronto

Par : Paul S. Berry


Récemment, du 3 au 5 octobre, des responsables des collections ont participé à la Toronto Coin Expo, qui se tenait à la Bibliothèque de référence de Toronto, rue Yonge. Cette exposition proposait des conférences instructives, un grand encan de pièces de monnaie, de jetons et de monnaie de papier, ainsi qu’une salle d’exposition, appelée une « bourse », où les négociants accueillaient les clients et vendaient et achetaient des articles numismatiques.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
28 octobre 2013

Le mot du directeur : Une aide fort appréciée

Par : Ken Ross


Dans un de mes meilleurs moments de cinéma, Josh Waitzkin, un petit prodige des échecs âgé d’alors onze ans, fait le vide dans son esprit et imagine qu’il débarrasse l’échiquier devant lui de ses pièces pour mieux réfléchir à sa stratégie en vue d’une partie déterminante. On est dans un tournoi et il est sur le point de le remporter.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
7 octobre 2013

Les présentoirs sont presque vides

Par : Graham Iddon


Plus de 2 000 pièces de monnaie, billets de banque, perles et coquillages sortent de leur vitrine pour la première fois depuis qu’ils y ont été placés, en 1980. Le personnel de conservation du Musée s’affaire à retirer les panneaux des vitrines, à placer les pièces dans des tiroirs spécialement conçus pour les recueillir et à glisser les billets dans des enveloppes sans acide en mylar.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
24 septembre 2013

Le Musée commence à se vider

Par : Graham Iddon


Les festivités des fabuleux adieux du Musée de la monnaie venaient à peine de se terminer que le conservateur en chef, Paul Berry, et son équipe commençaient à vider les vitrines, qui n’avaient pas été ouvertes depuis 1980. La tâche la plus colossale a été de retirer les quelque 2 500 billets de banque exposés dans la salle communément appelée « galerie 8 ».
Type(s) de contenu : Billets de blogue
16 septembre 2013

Les billets de la Collection : Congrès de l’ARNC de 2013 à Winnipeg

Par : David Bergeron


Le congrès de l’Association royale de numismatique du Canada (ARNC) s’est conclu en juillet dernier à Winnipeg, au Manitoba. Il y avait plus de trente ans que l’ARNC n’avait pas tenu son congrès dans cette ville.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
6 septembre 2013

Le grand départ de nos gros artéfacts

Par : Graham Iddon


Le 2 juillet, le Musée a fermé ses portes pour être rénové. Dans cette optique, vers la fin du mois de mai, des techniciens ont commencé à procéder au déménagement des artéfacts les plus volumineux. Le premier à partir a été le coffre-fort.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
30 août 2013

Le mot du directeur - c’est le début d’un temps nouveau

Par : Ken Ross


« Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre » : nous connaissons presque tous cette citation célèbre d’Alexander Graham Bell. Cependant, nous oublions souvent qu’elle comporte une deuxième partie : « Mais nous regardons souvent si longtemps et avec tant de regrets la porte fermée que nous ne voyons pas celles qui s’ouvrent pour nous. »
Type(s) de contenu : Billets de blogue
30 juillet 2013

À la mémoire d’Alex Colville (1920-2013)

Par : Raewyn Passmore


Le personnel du Musée de la monnaie a été attristé d’apprendre le décès de l’artiste Alex Colville, le 16 juillet à son domicile de Wolfville, en Nouvelle-Écosse, à l’âge de 92 ans. M. Colville est l’un des peintres les plus célèbres au Canada, mais ses sculptures, elles, sont moins connues.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
  • « Précédent
  • 1
  • 14
  • 15
  • 16
  • 17
  • Suivant »
Aller à la page

30, rue Bank
Ottawa (ON)
K1A 0G9, CANADA
613 782‑8914

  • À faire

  • Planifiez votre visite
  • Trouvez des ressources éducatives
  • Recherche dans la Collection
  • Communiquez avec nous
  • À voir

  • Billets de banque canadiens
  • Expositions
  • Blogue
  • Vidéos
  • À savoir

  • Accessibilité et besoins particuliers
  • Carrières
  • Médias sociaux
  • Règles de conduite
  • Santé et sécurité
  • Renseignements personnels
●●
Musée de la Banque du Canada

Visitez le site Web de la Banque du Canada ›

Nous utilisons des témoins pour nous permettre de continuer à améliorer le présent site Web.

Accepter et continuer