Aller directement au contenu
  • EN
EN
  • À propos de nous
    Vieil immeuble en pierre, de forme carrée, flanqué de deux tours de verre illuminées.

    À propos de nous

    Nous voulons vous aider à comprendre en quoi consiste le travail de la Banque du Canada et son importance pour vous.

    Au sujet de la Banque du Canada

    Découvrez ce que fait la Banque, qui la dirige et en quoi elle est indépendante de l’appareil politique.

    Gardons le contact

    Communiquez avec nous! Vous pouvez le faire par courriel, par téléphone ou par la poste — ou suivez-nous sur les médias sociaux.

  • Visiter

    Visiter

    • Planifiez votre visite
    • Visites de groupe
    • Accessibilité et besoins particuliers
    • Règles de conduite
    • Santé et sécurité

    Dimanches sensoriels

    Nous tamisons l’éclairage et baissons le volume pour nos visiteurs qui ont des besoins sensoriels particuliers. Venez explorer le Musée autrement que par la vue et l’ouïe.

    Gardons le contact

    Communiquez avec nous! Vous pouvez le faire par courriel, par téléphone ou par la poste — ou suivez-nous sur les médias sociaux.

  • Explorer

    Expositions

    • Exposition permanente
    • Expositions spéciales
    • Expositions itinérantes
    • Expositions antérieures

    Blogue

    Collection nationale de monnaies

    • Au sujet de la Collection
    • Services relatifs à la Collection
    • Les séries de billets de banque au grand complet
    • Recherche dans la Collection

    Réflexions sur l’origine du petit cochon

    Depuis l’apparition des premières monnaies, comme réserve de valeur, les gens ont eu besoin d’un endroit particulier pour garder leurs shekels, leurs drachmes ou leurs pennies. La tirelire, qu’elle soit en forme de petit cochon ou non, a presque toujours existé.

  • Apprendre

    Apprendre

    • Activités et jeux
    • Blogue éducatif
    • Guides de discussion sur les vidéos
    • Plans de leçon
    • Programmes scolaires
    • Ressources externes
    • Webinaires à venir

    Jeunes en affaires : comment démarrer sa propre entreprise

    Les élèves apprendront de l’expérience d’une jeune entrepreneure, créeront un modèle d’entreprise et tenteront de défendre leur concept avec des arguments convaincants.

    L’économie, c’est vous

    Un module de six leçons pour explorer l’économie avec vos élèves.

  • Accueil
  • Le Blogue du Musée

L’avers de la Première Guerre mondiale

Par : Paul S. Berry


8 novembre 2018
Partager cette page sur Facebook
Partager cette page sur Facebook
Partager cette page sur X
Partager cette page sur X
Partager cette page sur LinkedIn
Partager cette page sur LinkedIn
Partagez cette page sur Google Classroom Created with Sketch.
Partagez cette page sur Google Classroom
Partager cette page par courriel
Partager cette page par courriel

Une monnaie fascinante, à l’image de l’époque

La guerre est un moteur de changement sociétal des plus terribles : elle assoit et fait tomber les gouvernements, redessine les frontières et cause de profonds bouleversements sociaux. Moins dramatique, mais toujours accompagné de changements sociétaux, est l’effet de la guerre sur la monnaie. Les changements liés aux matériaux de la monnaie témoignent des nécessités économiques de la guerre, tandis que les changements relatifs à la conception reflètent un nouveau message des gouvernants. Parfois, des besoins exceptionnels entraînent la création d’émissions monétaires entièrement nouvelles.

billet de 10 $ de la Banque Royale du Canada mettant en vedette un cuirassé de la Première Guerre mondiale

Le HMS Bellerophon était un cuirassé de la classe dite « Dreadnought ». Ces navires, les plus imposants de leur époque, ont rarement participé aux affrontements. Ils ont été envoyés à la casse dans les années 1920. Billet de 10 $, Banque Royale du Canada, Canada, 1913. (1963.14.108)

Au Canada, la monnaie a peu changé durant la Première Guerre mondiale. À la veille des affrontements, en 1913, la Banque Royale du Canada a émis un billet patriotique de 10 $ représentant le HMS Bellerophon, un cuirassé de la Royal Navy. Ce billet était un hommage à la suprématie navale des Britanniques dans la course à l’armement qu’ils livraient à l’Allemagne durant les années d’avant-guerre. En 1917, le gouvernement canadien a mis en circulation un autre billet patriotique de 1 $ à l’effigie de la princesse Patricia, fille du gouverneur général de l’époque, le duc de Connaught. C’est d’ailleurs en son honneur que fut baptisé le régiment canadien d’infanterie légère du même nom, l’un des premiers contingents du pays à être déployé en mission outre-mer.

billet de 1 $ du Dominion du Canada à l’effigie de la princesse Patricia, entourée de symboles patriotiques

La princesse Patricia, fille du gouverneur général et petite-fille de la reine Victoria. Billet de 1 $, Canada, 1917. (1964.88.836)

Ailleurs, la transformation a été plus profonde. En Europe, les pièces d’or et d’argent ont pratiquement disparu de la circulation, à force d’être thésaurisées par les particuliers ou rappelées par les États pour soutenir l’effort de guerre. À leur place, on émettait des billets en papier sans grande valeur. C’est ainsi que le gouvernement britannique a autorisé l’émission de billets de 10 shillings et de 1 livre pour remplacer le souverain et le demi-souverain en or, anticipant le besoin pour ses citoyens de commercer. Les gouvernements allemand et austro-hongrois, et les pays occupés qu’étaient alors la Belgique et le Luxembourg, ont eux aussi troqué leurs pièces en argent contre des petites coupures en papier ou des pièces et jetons faits de fer ou de zinc. Certains États, comme la Belgique, émettaient cette monnaie de nécessité contre promesse de la racheter une fois la guerre terminée. En France, les chambres de commerce de certaines villes ont émis leurs propres bons, gagés sur des dépôts à la Banque de France. En Russie et en Roumanie, les gouvernements ont adopté, à titre provisoire, des timbres-monnaie comme instrument monétaire de fortune. Confrontés à la pénurie de pièces, des marchands ont même commencé à mettre en circulation des bons privés (certificats) et des jetons.

un billet de banque rouge d’une qualité d’impression douteuse

Ce billet a été émis par la banque austro-hongroise pour pallier la pénurie de pièces. Couronne austro-hongroise, 1916.

pièce en fer rouillée d’origine allemande

Cette pièce allemande en fonte présente des signes évidents de rouille. Pièce de 10 pfennig, Allemagne, 1916.

bon de 25 centimes émis par l’Épicerie Béné

Un épicier de Samoëns, en France, a émis ses propres bons pour faire face à la pénurie aiguë de petite monnaie. Bon de 25 centimes, France.

Une vague de changement similaire s’est propagée dans les États membres des empires coloniaux européens, où l’appui des administrations centrales envers les gouvernements locaux faiblissait. Ainsi, les pièces métalliques ont été remplacées par des cartes de petit format au Maroc et à la Réunion (cette île à l’est de Madagascar était alors une colonnie française), tandis qu’en Nouvelle-Calédonie, protectorat français bordé par la mer de Corail à l’est de l’Australie, on émettait des timbres-monnaie. Au Sénégal, le gouvernement a émis des coupures allant de 50 centimes à 2 francs pour remplacer les pièces. La Banque d’Afrique orientale allemande a quant à elle mis en circulation des billets « provisoires » de conception rudimentaire, imprimés sur du papier de toutes sortes, ainsi que des pièces fabriquées à partir d’anciennes douilles d’obus en laiton.

Même les combattants n’y ont pas échappé : à la cantine et dans les camps d’entraînement derrière les lignes, les militaires payaient avec des jetons. Les troupes britanniques déployées sur le théâtre des opérations de l’Empire ottoman (Turquie) utilisaient quant à elles une énorme quantité de faux billets qui avaient été imprimés à dessein par leur gouvernement. Les prisonniers de guerre ont aussi employé une monnaie spécifique durant leur captivité. Même les forces d’occupation de la Pologne ont procédé à des émissions monétaires.

bon d’une valeur de 10 centimes provenant d’un camp de prisonniers de guerre français

Même les camps de prisonniers de guerre avaient une économie, et nombre d’entre eux émettaient leurs propres coupures ou bons. Bon de 10 centimes, camp de prisonniers de guerre, 13e région, France, 1916.

ancien billet de banque allemand arborant l’aigle et la couronne

La Pologne faisait partie de l’Empire austro-hongrois. Sous occupation allemande durant la Première Guerre mondiale, elle s’est mise à imprimer sa propre monnaie locale. Billet de 1 mark, Pologne sous occupation allemande, 1916.

La Première Guerre mondiale a redessiné la carte de l’Europe, et sans doute mis en branle la succession d’événements qui conduisirent à la Deuxième Guerre mondiale. Les différentes formes de monnaie qui ont fait leur apparition pendant le conflit et dans son sillage sont des fragments d’histoire qui témoignent des difficultés de la période et de la résilience des peuples et des États en temps de crise.

À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?
Type(s) de contenu : Billets de blogue
Sujet(s) : Économie, Études sociales, Histoire
Niveau(x) scolaire(s) : Secondaire 1 / 7e année, Secondaire 2 / 8e année, Secondaire 3 / 9e année, Secondaire 4 / 10e année, Secondaire 5 / 11e année et 12e année

Abonnement aux Le Blogue du Musée
Le Blogue du Musée

3 janvier 2018

La Monnaie électronique déchiffrée est là!

Par : Graham Iddon


Maintenant que nous sommes de retour au bercail, nous avons décidé d’héberger l’une de nos expositions itinérantes le temps d’une visite : La Monnaie électronique déchiffrée.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
23 novembre 2017

Le Musée de la Banque du Canada s’ouvre au monde

Par : Ken Ross


Tous les ans, à l’occasion du congrès de l’International Federation of Finance Museums (IFFM), des directeurs de musée des quatre coins de la planète se rassemblent dans le but de mettre en commun leurs pratiques exemplaires et de se tenir au courant des plus récentes tendances dans le domaine des musées financiers. C’était la première fois que la Banque participait au congrès doté d’un musée pleinement fonctionnel.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
23 octobre 2017

L’activité préférée d’un conservateur

Par : David Bergeron


En tant que conservateur de la Collection nationale de monnaies, j’exerce plusieurs grandes fonctions. La plus agréable? Celle qui consiste à faire des recherches sur les formidables objets de la collection.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
12 septembre 2017

Comment se débrouille-t-on jusqu’à présent?

Par : Graham Iddon


Tout compte fait, difficile d’être plus satisfaits de nos quelques premières semaines d’activité.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
2 août 2017

Des motifs de pièce de monnaie, créations d’Emanuel Hahn

Par : David Bergeron


En 1934, le ministère des Finances invita Emanuel Hahn à présenter un motif pour le dollar en argent qui devait souligner le 25e anniversaire du couronnement du roi George V.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
11 juillet 2017

L’ouverture officielle du Musée…

Par : Graham Iddon


Après quatre années de planification, de soucis, d’échecs, de réussites et de travail acharné, le Musée de la Banque du Canada a ouvert ses portes… à la fête du Canada, comme nous l’avions toujours prévu.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
  • « Précédent
  • 1
  • 13
  • 14
  • 15
  • 16
  • 17
  • 27
  • Suivant »
Aller à la page

30, rue Bank
Ottawa (ON)
K1A 0G9, CANADA
613 782‑8914

  • À faire

  • Planifiez votre visite
  • Trouvez des ressources éducatives
  • Recherche dans la Collection
  • Communiquez avec nous
  • À voir

  • Billets de banque canadiens
  • Expositions
  • Blogue
  • Vidéos
  • À savoir

  • Accessibilité et besoins particuliers
  • Carrières
  • Médias sociaux
  • Règles de conduite
  • Santé et sécurité
  • Renseignements personnels
●●
Musée de la Banque du Canada

Visitez le site Web de la Banque du Canada ›

Nous utilisons des témoins pour nous permettre de continuer à améliorer le présent site Web.

Accepter et continuer