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L’avers de la Première Guerre mondiale

Par : Paul S. Berry


8 novembre 2018
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Une monnaie fascinante, à l’image de l’époque

La guerre est un moteur de changement sociétal des plus terribles : elle assoit et fait tomber les gouvernements, redessine les frontières et cause de profonds bouleversements sociaux. Moins dramatique, mais toujours accompagné de changements sociétaux, est l’effet de la guerre sur la monnaie. Les changements liés aux matériaux de la monnaie témoignent des nécessités économiques de la guerre, tandis que les changements relatifs à la conception reflètent un nouveau message des gouvernants. Parfois, des besoins exceptionnels entraînent la création d’émissions monétaires entièrement nouvelles.

billet de 10 $ de la Banque Royale du Canada mettant en vedette un cuirassé de la Première Guerre mondiale

Le HMS Bellerophon était un cuirassé de la classe dite « Dreadnought ». Ces navires, les plus imposants de leur époque, ont rarement participé aux affrontements. Ils ont été envoyés à la casse dans les années 1920. Billet de 10 $, Banque Royale du Canada, Canada, 1913. (1963.14.108)

Au Canada, la monnaie a peu changé durant la Première Guerre mondiale. À la veille des affrontements, en 1913, la Banque Royale du Canada a émis un billet patriotique de 10 $ représentant le HMS Bellerophon, un cuirassé de la Royal Navy. Ce billet était un hommage à la suprématie navale des Britanniques dans la course à l’armement qu’ils livraient à l’Allemagne durant les années d’avant-guerre. En 1917, le gouvernement canadien a mis en circulation un autre billet patriotique de 1 $ à l’effigie de la princesse Patricia, fille du gouverneur général de l’époque, le duc de Connaught. C’est d’ailleurs en son honneur que fut baptisé le régiment canadien d’infanterie légère du même nom, l’un des premiers contingents du pays à être déployé en mission outre-mer.

billet de 1 $ du Dominion du Canada à l’effigie de la princesse Patricia, entourée de symboles patriotiques

La princesse Patricia, fille du gouverneur général et petite-fille de la reine Victoria. Billet de 1 $, Canada, 1917. (1964.88.836)

Ailleurs, la transformation a été plus profonde. En Europe, les pièces d’or et d’argent ont pratiquement disparu de la circulation, à force d’être thésaurisées par les particuliers ou rappelées par les États pour soutenir l’effort de guerre. À leur place, on émettait des billets en papier sans grande valeur. C’est ainsi que le gouvernement britannique a autorisé l’émission de billets de 10 shillings et de 1 livre pour remplacer le souverain et le demi-souverain en or, anticipant le besoin pour ses citoyens de commercer. Les gouvernements allemand et austro-hongrois, et les pays occupés qu’étaient alors la Belgique et le Luxembourg, ont eux aussi troqué leurs pièces en argent contre des petites coupures en papier ou des pièces et jetons faits de fer ou de zinc. Certains États, comme la Belgique, émettaient cette monnaie de nécessité contre promesse de la racheter une fois la guerre terminée. En France, les chambres de commerce de certaines villes ont émis leurs propres bons, gagés sur des dépôts à la Banque de France. En Russie et en Roumanie, les gouvernements ont adopté, à titre provisoire, des timbres-monnaie comme instrument monétaire de fortune. Confrontés à la pénurie de pièces, des marchands ont même commencé à mettre en circulation des bons privés (certificats) et des jetons.

un billet de banque rouge d’une qualité d’impression douteuse

Ce billet a été émis par la banque austro-hongroise pour pallier la pénurie de pièces. Couronne austro-hongroise, 1916.

pièce en fer rouillée d’origine allemande

Cette pièce allemande en fonte présente des signes évidents de rouille. Pièce de 10 pfennig, Allemagne, 1916.

bon de 25 centimes émis par l’Épicerie Béné

Un épicier de Samoëns, en France, a émis ses propres bons pour faire face à la pénurie aiguë de petite monnaie. Bon de 25 centimes, France.

Une vague de changement similaire s’est propagée dans les États membres des empires coloniaux européens, où l’appui des administrations centrales envers les gouvernements locaux faiblissait. Ainsi, les pièces métalliques ont été remplacées par des cartes de petit format au Maroc et à la Réunion (cette île à l’est de Madagascar était alors une colonnie française), tandis qu’en Nouvelle-Calédonie, protectorat français bordé par la mer de Corail à l’est de l’Australie, on émettait des timbres-monnaie. Au Sénégal, le gouvernement a émis des coupures allant de 50 centimes à 2 francs pour remplacer les pièces. La Banque d’Afrique orientale allemande a quant à elle mis en circulation des billets « provisoires » de conception rudimentaire, imprimés sur du papier de toutes sortes, ainsi que des pièces fabriquées à partir d’anciennes douilles d’obus en laiton.

Même les combattants n’y ont pas échappé : à la cantine et dans les camps d’entraînement derrière les lignes, les militaires payaient avec des jetons. Les troupes britanniques déployées sur le théâtre des opérations de l’Empire ottoman (Turquie) utilisaient quant à elles une énorme quantité de faux billets qui avaient été imprimés à dessein par leur gouvernement. Les prisonniers de guerre ont aussi employé une monnaie spécifique durant leur captivité. Même les forces d’occupation de la Pologne ont procédé à des émissions monétaires.

bon d’une valeur de 10 centimes provenant d’un camp de prisonniers de guerre français

Même les camps de prisonniers de guerre avaient une économie, et nombre d’entre eux émettaient leurs propres coupures ou bons. Bon de 10 centimes, camp de prisonniers de guerre, 13e région, France, 1916.

ancien billet de banque allemand arborant l’aigle et la couronne

La Pologne faisait partie de l’Empire austro-hongrois. Sous occupation allemande durant la Première Guerre mondiale, elle s’est mise à imprimer sa propre monnaie locale. Billet de 1 mark, Pologne sous occupation allemande, 1916.

La Première Guerre mondiale a redessiné la carte de l’Europe, et sans doute mis en branle la succession d’événements qui conduisirent à la Deuxième Guerre mondiale. Les différentes formes de monnaie qui ont fait leur apparition pendant le conflit et dans son sillage sont des fragments d’histoire qui témoignent des difficultés de la période et de la résilience des peuples et des États en temps de crise.

À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?
Type(s) de contenu : Billets de blogue
Sujet(s) : Économie, Études sociales, Histoire
Niveau(x) scolaire(s) : Secondaire 1 / 7e année, Secondaire 2 / 8e année, Secondaire 3 / 9e année, Secondaire 4 / 10e année, Secondaire 5 / 11e année et 12e année

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31 mars 2017

Pièces de monnaie d’un pseudo-État : l’Araucanie et la Patagonie

Par : David Bergeron


Au milieu du XIXe siècle, un avocat et aventurier français du nom d’Antoine de Tounens se passionna pour le peuple Mapuche de Patagonie, en Amérique du Sud. À l’époque, les Mapuche se battaient pour protéger leurs terres ancestrales, leur identité et leur culture contre l’expansion coloniale du Chili et de l’Argentine.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
7 mars 2017

Reconstruction du Musée, 6e partie

Par : Graham Iddon


Donc, comment l’aménagement du Musée de la Banque du Canada progresse-t-il? Tout semble aller comme sur des roulettes, merci de poser la question!
Type(s) de contenu : Billets de blogue
8 février 2017

Les hansatsu japonais : une « monnaie-signet »

Par : Paul S. Berry


Souvent qualifiés de « monnaie-signet » en raison de leur forme étroite et allongée, les hansatsu japonais figurent parmi les monnaies les plus remarquables du monde.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
23 décembre 2016

Est-ce Rudolphe qui orne notre vingt-cinq cents?

Par : Graham Iddon


Pendant toute mon enfance, et longtemps après, j’ai cru que la noble bête qui orne le revers de nos vingt-cinq cents était un orignal. Manifestement, je n’étais pas un collectionneur très observateur.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
21 décembre 2016

Une femme sur un BILLET III

Par : Graham Iddon


Mme Desmond est l’exemple parfait d’une Canadienne qui a su surmonter des obstacles, représente une source d’inspiration, a provoqué des changements positifs au sein de la société et, ce faisant, a marqué l’histoire du pays.
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1er décembre 2016

Le Musée de la monnaie? Non!

Par : Graham Iddon


Mais quelques années avant sa fermeture, le Musée de la Monnaie a officiellement rejoint le département des Communications. Voilà l’élément déterminant qui allait changer sa mission future.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
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