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Billet de banque / Bank Note

Par : Graham Iddon


9 septembre 2019
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Les premiers billets bilingues de la Banque

Dans les cent premières années du système bancaire canadien, si les billets de banque bilingues étaient rares, les billets tout en français l’étaient encore plus.

ancien billet de banque du Québec en français et en anglais

Règle générale, les billets en français n’échappaient pas à quelques termes bancaires en anglais. Sur celui-ci, on peut lire
« Cashr. » pour cashier (caissier) et « Prest. » pour president (président). Émis pour une très petite région, il s’agit d’un rare billet en français. 1 piastre (1 dollar), Banque de Boucherville, Bas-Canada, 1835

Un brin de contexte

La Loi sur les langues officielles du Canada est entrée en vigueur il y a 50 ans, le 7 septembre 1969. Son objectif :

« assurer le respect du français et de l’anglais à titre de langues officielles du Canada, […] notamment en ce qui touche […] les communications avec le public et la prestation des services, ainsi que la mise en œuvre des objectifs [des] institutions [fédérales]. »
(Loi sur les langues officielles)

La Loi se voulait simple et rationnelle. Elle énonçait des principes que de nombreuses institutions suivaient déjà depuis longtemps pour les services publics, les documents officiels, la signalisation routière et, vous l’avez sans doute deviné, les billets de banque.

Le rarissime billet de banque bilingue

C’est en 1817 que les premiers billets de banque canadiens ont été émis et, pendant 120 ans, la grande majorité ne venait qu’en une seule variété : à l’anglaise. Le secteur bancaire de l’époque étant dominé par les anglophones, et ce, même au Bas-Canada (aujourd’hui le Québec), les billets de banque en français ou bilingues étaient très rares. Encore là, le jargon et les termes du domaine étaient habituellement inscrits en anglais, peu importe le lieu d’émission des billets.

ancien billet de banque du Québec en français et en anglais

Si ce n’était que de quelques mots d’anglais, ce billet imprimé à Québec serait entièrement en français. Vu la coexistence des systèmes monétaires français, anglais et américain, trois montants y sont inscrits. Voilà qui reflète la fascinante situation économique du Canada à cette époque. 30 sous / 15 pence / ¼ de dollar, Banque de Québec, Bas-Canada, 1837

ancien billet de banque du Québec en anglais

Ce billet est un bon exemple des billets émis au Québec : entièrement en anglais et émis par une banque de Montréal. Avant l’adoption officielle du dollar canadien, les billets pouvaient tout autant être libellés en livres, en pence ou en piastres. 5 dollars, The Union Bank, Bas-Canada, 1838

Une union qui divise

Au 19e siècle, des dizaines de banques à charte avaient pignon sur rue au Canada, chacune s’occupant d’une région très restreinte, sauf quelques exceptions. Elles imprimaient donc leurs billets dans la langue – et dans la monnaie – qui convenait le mieux à leur clientèle. L’anglais l’emportait presque toujours. En 1840, l’Acte d’Union a unifié le Haut-Canada et le Bas-Canada (aujourd’hui l’Ontario et le Québec) pour former la Province du Canada, qui a mis en circulation sa propre monnaie en 1866. Au grand désarroi de la moitié francophone du territoire, tous les billets avaient été imprimés en anglais... et ont continué de l’être près de 70 ans après la Confédération.

ancien billet de banque canadien

Le portrait de Jacques Cartier est le seul clin d’œil à l’héritage français du pays sur cette coupure. Même s’il s’agissait d’un dollar de l’État fédéral, ce billet ne pouvait être échangé contre de l’or qu’à Montréal, où il avait été émis. 1 dollar, Dominion du Canada, 1870

1935 : deux billets, deux solitudes

La première série de billets de la Banque du Canada a été conçue non pas par elle-même, mais par le gouvernement fédéral. La raison était simple : la mise en circulation allait coïncider avec l’inauguration de la Banque, le 11 mars 1935. En avance sur leur temps – et sur la Loi sur les langues officielles –, la Banque et le gouvernement du premier ministre R. B. Bennett ont émis des billets en anglais et en français. Choix surprenant : ils ont créé une version pour chacune des deux langues.

deux anciens billets de banque à l’effigie de George V ayant pour seule différence la langue

Des quelque 120 millions de billets de banque imprimés pour la série de 1935, environ un sur cinq était en français. 1 dollar / 1 dollar, Canada, 1935

ancien billet de banque entièrement en français à l’effigie de sir John A. Macdonald

Seulement 5 000 billets de 500 dollars en français ont été émis en 1935. Seuls quelques spécimens ont résisté à l’épreuve du temps, et six n’ont jamais été retracés. Aucun spécialiste n’ose s’avancer sur la valeur de marché que pourraient avoir ces rarissimes billets. 500 dollars, Canada, 1935

Comme vous vous y attendez sûrement, la plupart des billets en français étaient émis par l’agence montréalaise de la Banque. Selon le Charlton Standard Catalogue, une infime proportion était tout de même distribuée dans les autres communautés francophones du pays. C’est là que les choses se compliquent.

Par sa nature, la monnaie circule librement, comme un cours d’eau. Il fallut donc peu de temps pour que les billets conçus spécialement pour les Canadiens français se retrouvent dans le porte-monnaie de Canadiens anglais, et vice-versa. Dans une lettre à des collègues britanniques, John Osborne, alors sous-gouverneur de la Banque du Canada, a écrit :

« la population anglophone [est] portée à mutiler les coupures de langue française et [...] la population francophone se [plaint] de ne pas avoir accès à un plus grand nombre de billets français ».

On ne verrait pas ça ailleurs qu’au Canada! Heureusement, un compromis plein de bon sens allait apaiser les deux camps sous la forme d’une modification de la Loi sur la Banque du Canada. Qui aurait pu croire que douze mots tout simples allaient changer nos billets de banque pour toujours?

1937 : un billet, deux solitudes

épreuve d’impression d’une gravure du portrait d’Édouard VIII avec approbation manuscrite

Ce portrait a failli être imprimé sur les billets de la série de 1937. On peut y lire les mentions « Pour approbation », au haut de la page, et « Approuvé par le roi Édouard VIII et le sous-gouverneur de la Banque du Canada, le 12 novembre 1936 », au bas. Édouard abdiquait un mois plus tard. Épreuve d’essai, Canada, 1936

Les billets de la Banque sont imprimés en français et en anglais.

Article 25 de la Loi sur la Banque du Canada

Ces douze mots ont provoqué bien des débats au Parlement avant d’être applaudis par une majorité. L’occasion d’imprimer des billets bilingues s’est présentée à la mort du roi George V, en janvier 1936. Comme la Banque devait déjà préparer la gravure du portrait du nouveau souverain, Édouard VIII, pour la prochaine série de billets, elle en a profité pour moderniser toutes les coupures, qui recevraient le traitement bilingue. Lorsque Édouard a abdiqué le trône plus tard cette année-là, la nouvelle série n’était encore qu’au stade de prototype. La Banque l’a échappé belle!

ancien billet de banque canadien

Pour ne pas retarder l’émission de la nouvelle série après l’abdication d’Édouard VIII, la Banque n’a pas eu d’autre choix que de réutiliser la gravure du roi George VI qui avait figuré sur un billet de la série de 1935. Ce même portrait s’est retrouvé sur toutes les nouvelles coupures, sauf celles de 100 et de 1 000 dollars. 20 dollars, Canada, 1937

Un (quasi) nouveau billet

« Répare la gaffe de Bennett et Cie », lisait-on dans La Nation, un journal de Québec.

« Le bilinguisme est déchaîné », rétorquait le Toronto Telegram.

Il est vrai que les billets de 1937 avaient innové en prenant la voie du bilinguisme des décennies avant les communications et les services gouvernementaux. Mais ils n’avaient pas beaucoup changé par rapport à la série de 1935. En effet, on y retrouvait les mêmes traits d’inspiration victorienne et la plupart des mêmes allégories au verso.

Certains changements étaient cependant immanquables. Afin de bien délimiter le français et l’anglais, les concepteurs ont déplacé les portraits au centre des billets, ce qui avait aussi l’avantage de garder l’effigie du roi à l’abri des doigts tachés d’encre des commis qui comptaient les billets à la banque. Ils ont aussi uniformisé les illustrations au verso des billets et joué avec les couleurs, soit en les ajustant ou en les interchangeant. Exception faite de la teinte orange vif du billet de 50 dollars, les couleurs des billets utilisés aujourd’hui ont été cimentées par la série de 1937. Cependant, ces nouveaux coloris allaient poser un petit problème.

ancien billet de banque canadien

L’encre orange du billet de 50 dollars des séries de 1935, de 1937 et de 1954 contenait des métaux toxiques et c’est pourquoi on l’a plus tard abandonnée. Le rouge maintenant emblématique du billet de 50 dollars a été utilisé pour la première fois en 1975. 50 dollars, Canada, 1937

anciens billets de banque canadiens

Les séries de 1935 et de 1937 avaient clairement des airs de famille. L’un des principaux traits qui les distinguaient était le sceau de la Banque du Canada, qui figurait au recto des billets de 1935, du côté droit. Cet élément n’a été repris dans aucune autre série. 5 dollars, Canada, 1935/1937

Juste avant l’émission de la série de 1937, la Banque avait encore de grandes quantités de billets de la série précédente dans ses coffres. Elle a donc décidé de continuer de les mettre normalement en circulation jusqu’à qu’elle soit contrainte – par nécessité ou par ordre – de les remplacer par les nouveaux billets.

Hélas! Compte tenu des couleurs remaniées, le billet de 5 dollars de 1937 passait facilement pour le billet de 2 dollars de 1935. Pendant la Grande Dépression, trois dollars était une belle somme que peu de gens pouvaient se permettre de perdre. C’est ce qui a mené la Banque à détruire les vieux billets de 2 dollars qui lui restaient et à retirer les autres de la circulation.

En 1938, la Banque avait commencé à éliminer la plupart des billets de 1935, bien à l’avance sur son plan initial. Les billets de 1 000 dollars de la série de 1937 ont accumulé la poussière dans les coffres jusqu’à ce que vienne le temps de remplacer les billets de 1935, en janvier 1952. À peine deux ans plus tard, à l’introduction de la série de 1954, ils ont à leur tour dû céder leur place.

À ce moment-là, les billets bilingues étaient devenus la norme et même un symbole culturel national. Chaque billet émis par la suite, y compris le nouveau billet de 10 dollars mettant à l’honneur Viola Desmond, a enrichi l’histoire du Canada dans les deux langues officielles. Et cette histoire est loin d’être terminée.

Lectures et renseignements complémentaires

  • Banque du Canada (2006). L’œuvre artistique dans les billets de banque canadiens, Ottawa.
  • Nankivell, N. (2010). Tout compte fait : la Banque du Canada vue de l’extérieur, Ottawa, Banque du Canada.
  • Musée de la Banque du Canada. Les séries de billets de banque au grand complet.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?

Abonnement aux Le Blogue du Musée
Le Blogue du Musée

30 avril 2021

Drave et drame sur le dollar

Par : Graham Iddon


Gravure de billet de banque de couleur verte illustrée de billots et de deux bateaux sur une rivière devant une colline boisée surmontée de tours.
Si une image de billots flottant dans les eaux derrière la colline du Parlement a été gravée dans la mémoire des Canadiens, c’est grâce au billet de 1 $ de la série Scènes du Canada.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
23 mars 2021

Le dernier paysage industriel

Par : Graham Iddon


Gravure sur un billet de banque violet représentant un vaste complexe industriel très détaillé de tuyaux, réservoirs et cheminées.
À la fin des années 1960, alors que la pollution commençait à entacher la réputation du secteur industriel, la Banque a décidé de mettre une usine à l’honneur sur un billet de Banque. Même si cette décision n’a pas été prise à la légère, peu de Canadiens l’ont vraiment comprise.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
26 février 2021

L'économie, version jeu

Par : Graham Iddon


Illustration de pions, de cartes et d’un plateau de jeu où sont dessinées des propriétés.
Même si les jeux de société suivent à peu près tous les mêmes mécanismes, ils peuvent se décliner à l’infini. Et un nombre surprenant font appel aux mêmes aptitudes qui nous servent à bien gérer notre argent au quotidien.
Type(s) de contenu : Billets de blogue Sujet(s) : Économie, Études sociales, Littératie financière, Mathématiques Niveau(x) scolaire(s) : Primaire 3e année, Primaire 4e année, Primaire 5e année, Primaire 6e année, Secondaire 1 / 7e année, Secondaire 2 / 8e année, Secondaire 3 / 9e année, Secondaire 4 / 10e année, Secondaire 5 / 11e année et 12e année
4 janvier 2021

Le coût d’opportunité

Par : Graham Iddon


Homme habillé en superhéros accroupi dans une allée d’un centre de rénovation.
Grâce à ses superpouvoirs, Peter Parker ferait sans doute un travail fabuleux en posant lui-même les carreaux du dosseret de la cuisine. Mais en tant que Spider-Man, il a mieux à faire de son temps.
Type(s) de contenu : Billets de blogue Sujet(s) : Économie, Études sociales, Littératie financière Niveau(x) scolaire(s) : Secondaire 2 / 8e année, Secondaire 3 / 9e année, Secondaire 4 / 10e année, Secondaire 5 / 11e année et 12e année
30 novembre 2020

Combien y a-t-il de gros dans un noble?

Par : Graham Iddon


Pour quiconque utilise l’argent moderne au quotidien, comprendre l’ancien système monétaire britannique peut s’avérer un exercice à la fois déconcertant et fascinant, qui le fera voyager dans 13 siècles d’histoire numismatique européenne.
Type(s) de contenu : Billets de blogue
27 novembre 2020

Explorons l’argent : questions courantes

Par : Nathan Sells


Vous êtes-vous déjà demandé qui décide des images et des portraits représentés sur les pièces de monnaie et billets de banque canadiens? Et pourquoi nos pièces de monnaie portent-elles certains noms et nos billets sont-ils de différentes couleurs? Ce guide répondra à quelques-unes de vos questions sur l’argent!
Type(s) de contenu : Billets de blogue Sujet(s) : Commerce, Économie, Études sociales, Littératie financière, Santé Niveau(x) scolaire(s) : Primaire 1re année, Primaire 2e année, Primaire 3e année, Primaire 4e année, Primaire 5e année, Primaire 6e année, Secondaire 1 / 7e année, Secondaire 2 / 8e année, Secondaire 3 / 9e année, Secondaire 4 / 10e année, Secondaire 5 / 11e année et 12e année
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