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Là où les futuristes n’ont jamais osé s’aventurer

Par : Graham Iddon


15 janvier 2020
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Visions passées de l’argent du futur

La science-fiction nous a donné les pistolets laser, les voitures volantes et les androïdes… mais il y a une chose qui n’a jamais reçu le traitement futuriste : l’argent.

Avez-vous connu Les Jetsons, une version rétrofuturiste des Pierreafeu? L’action s’y déroule en 2062; pourtant, malgré les voitures volantes rétractables, les immeubles flottants et les robots domestiques, tout se paye encore avec des billets verts. Même si les créateurs de ce dessin animé n’étaient pas considérés comme de grands prophètes du futur, leur vision était partagée par bien des adeptes de science-fiction. Mais pourquoi les modes de paiement n’auraient-ils pas évolué à l’ère des voyages intergalactiques? C’est une question que les futuristes qui ont nourri l’imaginaire populaire ont toujours semblé fuir.

Des transactions en catimini dans la galaxie

une personne déguisée en Jawa, une créature de « Star Wars »

« Luke! As-tu de l’argent sur toi? Il n’accepte pas la carte de débit! » Image: Gage Skidmore, Wikimedia Commons

Ceux qui ont grandi avec le premier film de La Guerre des étoiles se souviendront de la scène où Owen, l’oncle de Luke Skywalker, achète les droïdes R2-D2 et C-3PO à une bande de Jawas. À un moment très bref, on le voit déposer quelque chose de petit dans les mains d’une des créatures. Ce pourrait être aussi bien de l’argent que des clés tombées par terre. Chose certaine, il n’y a aucun lecteur biométrique en vue! Évidemment, s’il avait fallu que l’oncle Owen sorte une liasse de bons vieux billets verts dans cet univers où les robots côtoient les voitures volantes, on aurait un peu décroché. Mais comment a-t-il payé? Malgré ses airs de fin négociateur, il n’a quand même pas pu extorquer les Jawas! Il faut croire que les méthodes de paiement n’ont tout simplement pas le même attrait que les sabres laser.

Voyez-vous, l’argent n’existe pas au 24e siècle.

Capitaine Jean-Luc Picard, Star Trek : Premier contact

Dans la société interplanétaire de Star Trek créée par Gene Roddenberry, l’argent – rendu obsolète par l’abondance apparemment infinie des ressources de cet univers – n’existait soi-disant pas. Or, dans la série originale (plus précisément dans l’épisode 15 de la saison 2, intitulé Tribulations), l’équipage de l’Enterprise rencontre le commerçant interstellaire Cyrano Jones, qui demande des « crédits » en échange d’un mignon petit Tribule. Ah, ah! Voilà qui montre encore qu’il était non seulement extrêmement difficile pour les auteurs de science-fiction d’inventer une méthode de paiement à la hauteur de leurs ambitions futuristes, mais aussi presque impossible de concevoir une société fonctionnant sans aucun moyen d’échange. Des formes d’argent font une apparition dans les différentes versions de Star Trek, comme les barres de latinum dans Star Trek: Deep Space Nine. Il y a aussi la scène où la Dre Crusher demande à un commerçant de lui facturer ses achats dans Star Trek : La Nouvelle Génération. On n’échappe pas à l’argent, semble-t-il.

une boule de poil

Dans Star Trek, un adorable Tribule valait quelques crédits et venait avec tout un argument de vente : « En achetant un Tribule, c’est en fait de l’amour qu’on se paye », disait-on. La société interplanétaire de Star Trek n’utilisait pas d’argent, mais n’allez pas prendre ça pour du « cash »! Tribble Image: Stifehler, Wikimedia Commons.

L’argent, banni des utopies

L’absolue nécessité de l’argent contrariait déjà les futuristes avant l’âge d’or de la science-fiction. Comme dans Star Trek, le recours à une monnaie était presque tabou dans les sociétés utopistes.

« L’argent est cause de tous les maux » : ce proverbe du 15e siècle vient du verset biblique « La racine de tous les maux, en effet, c’est l’amour de l’argent […] » (1 Tm 6:10). Mais remarquez que si, à l’origine, on blâmait l’amour de l’argent pour les problèmes de la société, plus tard, c’est l’argent lui-même qu’on s’est mis à blâmer. Le proverbe a semblé inspirer la pensée de bien des utopistes des 18e et 19e siècles qui voulaient carrément éliminer l’argent. La question était : comment une société pourrait-elle fonctionner sans moyen d’échange? Les utopistes devaient faire preuve de beaucoup d’imagination.

Pour Robert Owen, un réformateur social du 19e siècle, la seule véritable utilité de l’argent était de montrer qu’une transaction avait eu lieu. Même s’il ne voulait pas de monnaie dans sa société idéale, il savait être réaliste. Il a donc fait valoir que l’argent n’avait pas besoin d’avoir une valeur intrinsèque. À son époque et pour une partie du 20e siècle, pour chaque billet de un dollar en papier, une quantité équivalente d’or devait être gardée dans une chambre forte. La vision de l’argent du futur proposée par M. Owen n’est pas sans rappeler notre système actuel, dans lequel la valeur de la monnaie est garantie par le gouvernement et non pas liée à l’or.

En gros, un simple morceau de carton pourrait servir de monnaie selon M. Owen. Toutefois, pour qu’une société fonctionne sans aucune monnaie, il faudrait en rebâtir les fondements mêmes.

plan d’un village autonome entouré de maisons ouvrières

Robert Owen a fondé la commune utopique de New Harmony, en Indiana. Il voyait grand, comme en témoigne ce plan, mais l’effondrement économique de la localité en 1827 a mis fin à ses ambitions. Image: Library of Congress, Wikimedia Commons

photo en noir et blanc d’un homme portant une grosse moustache

L’américain Edward Bellamy est l’auteur du livre Cent ans après ou l’An 2000, qui a inspiré des hordes de partisans désireux de renverser le capitalisme et de mettre la production entre les mains de l’État. Image: Library of Congress online collection, Wikimedia Commons

Rebâtir les fondements de la société est justement ce qu’Edward Bellamy, autre utopiste du 19e siècle, se proposait de faire. Son rêve pour les États-Unis en l’an 2000 : un pays où la production et les capitaux sont entièrement nationalisés et où la richesse est distribuée à la population. Pour remplacer l’argent, il avait imaginé ce qu’il appelait une « carte de crédit », sur laquelle chacun recevrait sa part des gains annuels du pays. Ces cartes serviraient à se procurer des articles dans des commerces standardisés. Essentiellement, ce système réduisait l’argent à de simples entrées et sorties de fonds dans un grand livre. Ça ne vous fait pas penser à quelque chose? La cryptomonnaie, par exemple? Malheureusement pour M. Bellamy, il n’avait pas la technologie nécessaire pour concrétiser sa vision du nouveau millénaire : il ne pouvait pas s’imaginer l’avènement d’Internet.

Internet change la donne


Edward Bellamy n’était pas seul : il faudrait encore 60 ans avant que quelqu’un commence à conceptualiser le Web. Et avant les balbutiements d’Internet, personne ne pouvait s’imaginer la trajectoire future de l’argent. Cela dit, une fois les possibilités du réseautage informatique comprises, il n’en fallut pas plus pour inspirer les visionnaires, du moins les mordus d’économie. En 1965, alors qu’il était à la tête d’IBM, Thomas J. Watson Jr. a lancé son idée des transactions du futur :

Pour débiter ou créditer son compte, le client devra faire deux choses, soit insérer une pièce d’identité dans le terminal situé dans le magasin, le bureau ou la station d’essence, puis taper le montant de la transaction sur le clavier du terminal. Ce montant sera alors instantanément déplacé de son compte à celui du commerce ou vice-versa.

N’est-ce pas là la description exacte d’une transaction par carte de débit? Malgré tout, M. Watson ne pouvait alors imaginer qu’une fraction des vastes possibilités d’un réseau informatique mondial.

photo en noir et blanc d’un homme dans la cinquantaine

La vision inspirante de l’informaticien J. C. R. Licklider – un réseau interactif mondial d’ordinateurs personnels – aura annoncé la plupart des grandes fonctionnalités du Web. On dit qu’il est le « père d’Internet ». Image: US Library of Medicine, Wikimedia Commons

Quatre ans plus tard, la réalité commençait à dépasser la fiction. Le 29 octobre 1969, le premier ancêtre d’Internet voyait le jour : l’ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network). À ce moment-là, les communications directes entre ordinateurs étaient déjà assez courantes. La différence, c’était que les concepteurs de ce nouveau réseau avaient inventé un procédé permettant de livrer l’information en petits paquets dans les temps morts entre les appels sur les réseaux téléphoniques. Composé de seulement quatre ordinateurs, l’ARPANET a montré qu’on pourrait un jour arriver à déplacer et à stocker de grandes quantités d’informations. Comme l’a alors fait remarquer J. C. R. Licklider, professeur au MIT et prophète d’Internet, il est fondamental de comprendre que c’est l’information en tant que telle qui est importante, et non le papier sur lequel elle est écrite.

Peu de temps après, cette idée s’étendrait aux billets de banque. Alors qu’on avançait de plus en plus vers Internet, on commençait à entrevoir la possibilité de créer une économie fonctionnant sans aucune monnaie, aucun chèque ni aucun jeton, et ce, sans faire tomber la société moderne. Quel dommage que cette vision du système bancaire interconnecté actuel et de l’argent électronique n’ait jamais inspiré les cinéastes!

carte montrant 18 points de connexion et illustration de millions de connexions

L’image de gauche est un schéma complet de l’ARPANET en 1971 et celle de droite, une représentation de seulement 30 % des connexions Internet en 2005. Images: UCLA Library/opte.org, Wikimedia Commons

Et la Banque dans tout ça?

La Banque du Canada ne fait pas dans la science-fiction. Cela dit, elle consacre beaucoup d’effort aux recherches sur l’avenir de l’argent dans le vrai monde. Elle surveille donc de très près toutes les évolutions dans la sphère des technologies financières, aussi appelées « fintech ». Les méthodes de paiement se multiplient comme des Tribules, mais bon nombre ne sont que des variations sur un même thème. Malgré tout, certaines retiennent l’attention, comme les cryptoactifs. Lisez cet article clair et simple sur la position et les préoccupations de la Banque quant aux méthodes de paiement de l’avenir. Pas de pistolets lasers, pas de voitures volantes. Promis.

À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?
Type(s) de contenu : Billets de blogue

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15 juillet 2014

Paysages canadiens - Billet de 1 $

D’abord imprimé par la Compagnie canadienne des billets de banque limitée, et plus tard par la British American Bank Note Company, le billet de 1 dollar porte au recto un portrait de la reine Elizabeth II exécuté à partir d’une photographie de Karsh.
14 juillet 2014

L’épopée canadienne - Billet de 100 $

L’effigie de sir Robert Borden figurant sur la coupure de 100 dollars a été gravée par Czeslaw Slania, d’après une aquarelle (à gauche) réalisée par Jorge Peral.
14 juillet 2014

L’épopée canadienne - Billet de 50 $

Mise en circulation en novembre 2004, la coupure de 50 dollars est ornée d’un portrait du premier ministre Mackenzie King gravé en Allemagne par Giesecke & Devrient à l’aide d’un ordinateur.
14 juillet 2014

L’épopée canadienne - Billet de 20 $

La coupure de 20 dollars, lancée en septembre 2004, porte une effigie de la reine créée à partir d’une photographie de Charles Green prise en 2000 spécialement pour ce billet.
14 juillet 2014

L’épopée canadienne - Billet de 10 $

Le recto de la coupure de 10 dollars montre un portrait de sir John A. Macdonald gravé par Jorge Peral, ainsi qu’une vignette de la Bibliothèque du Parlement.
14 juillet 2014

L’épopée canadienne - Billet de 5 $

La coupure de 5 dollars, émise en mars 2002, a été la deuxième de la série. Le recto du billet présente un portrait de sir Wilfrid Laurier produit par l’éminent graveur suédois Czeslaw Slania, de même qu’une vignette de l’édifice de l’Ouest du Parlement.
11 juillet 2014

Le Blogue du Musée

Des histoires captivantes vous font découvrir notre collection et notre patrimoine économique.
9 juillet 2014

Les oiseaux du Canada - Billet de 1 000 $

Le portrait de la reine orne le recto du billet. À la droite de l’effigie, la façade nord de l’édifice du Centre, avec la Bibliothèque du Parlement au premier plan, est reproduite en vignette.
9 juillet 2014

Les oiseaux du Canada - Billet de 100 $

La coupure de 100 dollars a été la deuxième à comporter la vignette de sûreté. Elle a été imprimée par la British American Bank Note Company et émise en décembre 1990.
9 juillet 2014

Les oiseaux du Canada - Billet de 50 $

La coupure de 50 dollars, qui est sortie en décembre 1989, a été la première de la série à intégrer, au recto, la toute nouvelle vignette de sûreté.
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