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Traités, argent et art

Par : Krista Broeckx et Frank Shebageget


6 août 2024
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La collection du Musée de la Banque du Canada s’est enrichie d’une œuvre d’art de Frank Shebageget intitulée Free Ride. Mais pourquoi un musée consacré à l’économie ferait-il l’acquisition d’œuvres d’art? Krista Broeckx, conservatrice adjointe, s’entretient avec l’artiste au sujet de son œuvre et de sa pertinence pour le Musée.

Photo en couleur; œuvre d’art encadrée où l’on voit 50 billets de 5 dollars canadiens.

Pour créer Free Ride, Shebageget a utilisé cinquante billets de 5 dollars, un pour chaque année de sa vie. Il les a disposés en grille pour montrer les paiements d’annuités découlant de traités qu’il a reçus. Le titre de l’œuvre est gravé à plusieurs reprises à l’intérieur du cadre.
Source : Frank Shebageget, Free Ride, billets de banque encadrés, 2022, NCC 2022.36.1

L’entrevue suivante a été réalisée au Musée de la Banque du Canada le 1er mai 2023. Elle a été remaniée et condensée aux fins de sa publication sur le blogue.

Portrait de l’artiste

Pour commencer, pourriez-vous vous présenter?

Je m’appelle Frank Shebageget. Je suis un Ojibway Anishinaabe du nord-ouest de l’Ontario. J’ai grandi dans une petite ville appelée Upsala, à environ 100 kilomètres à l’ouest de Thunder Bay. Mon père vient de la réserve de la Première Nation du lac des Milles Lacs, et ma mère, de celle de la Première Nation ojibway d’Onigamin, plus vers la frontière entre l’Ontario et les États-Unis, près du Minnesota. J’ai étudié à l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario et j’ai obtenu mon diplôme en 1996. J’ai ensuite fait une maîtrise en beaux-arts à l’Université de Victoria. Dans ma pratique artistique, je fais de la sculpture et je conçois des installations. Je qualifierais mes œuvres de conceptuelles, et les nombres y ont une signification importante. J’aime marier différents matériaux pour créer différents effets, mais aussi raconter visuellement l’histoire de ma culture.

Photo en couleur; un homme autochtone et une femme blanche en conversation dans une salle de réunion.

La conservatrice adjointe Krista Broeckx rencontre l’artiste ojibway Frank Shebageget pour parler de son œuvre Free Ride, qui fait maintenant partie de la Collection nationale de monnaies.
Source : Michelle Beauchamp

Comment et pourquoi avez-vous réalisé Free Ride ?

J’ai toujours voulu faire quelque chose avec des billets de 5 dollars parce qu’ils ont pour moi de l’importance sur les plans culturel et historique. L’œuvre montre 50 billets, parce que j’ai 50 ans. Elle illustre les paiements des annuités découlant de traités que reçoivent certains peuples autochtones au Canada. Je suis visé par le traité no 3, conclu entre les Premières Nations et la Couronne en 1873. Mon œuvre s’inspire de ce traité, dont l’objectif était de permettre à la Couronne de disposer d’un accès routier et fluvial entre Fort Garry (Winnipeg) et Fort William (Thunder Bay). Ce document porte sur les biens, les droits fonciers et les droits de chasse et de pêche. Il prévoit également le versement aux Autochtones d’une annuité de 5 dollars à vie. Et 150 ans plus tard, ce contrat est toujours respecté, du moins en partie.

Photo en noir et blanc; groupe d’Autochtones avec un petit nombre de Blancs devant une tente, dans les bois.

Les négociations du traité no 3 se sont déroulées sur trois ans. Le traité a été signé à l’Angle nord-ouest du Lac des Bois, près du Minnesota, le long de la frontière entre l’Ontario et le Manitoba, le 3 octobre 1873. Cette photo montre les personnes qui ont négocié le traité, dont certaines portent une médaille du traité et tiennent un calumet.
Source : Wright Bros. Photographers, Rat Portage [Kenora], Ontario, 1873.
Image : Avec l’autorisation du Musée du Manitoba, Winnipeg (Manitoba)

Aujourd’hui, les Autochtones sont victimes du racisme et des stéréotypes : certaines personnes pensent que leurs impôts nous permettent de tout avoir gratuitement et que nous avons la vie facile. Pourtant, dans nos communautés, nous sommes confrontés à de nombreux problèmes : la pauvreté est endémique, le suicide est endémique, l’alcoolisme est endémique. Free ride superpose cette histoire collective à mon histoire personnelle.

Comment avez-vous trouvé le titre de l’œuvre?

Le titre renvoie au racisme et aux stéréotypes qui affligent les peuples autochtones. J’ai souvent entendu l’expression
« free ride » (l'idée du passager clandestin). J’ai vu – dans les médias sociaux, je pense – quelqu’un dire que les peuples autochtones bénéficiaient d’un traitement de faveur de la part du gouvernement. Depuis toujours, j’ai cette impression que personne ne comprend vraiment mon peuple. C’est pourquoi je m’efforce de rectifier les faits. Par exemple, quand on vit dans une réserve, on ne possède pas la terre. On n’est même pas propriétaire de la maison où on vit. On nous interdisait aussi beaucoup de choses à l’époque : impossible d’avoir un avocat, impossible d’avoir un emploi en dehors de la réserve, impossible de vendre des marchandises en dehors de la réserve. Il était donc difficile pour les Autochtones de gagner leur vie.

Le traité m’accorde le droit de faire certaines choses au Canada. C’est peut-être en partie de là que viennent les stéréotypes et le racisme. Ces droits sont-ils respectés? Parfois, oui. La plupart du temps, non. Mais c’est ce qui a été convenu dans le traité. J’ai choisi de graver « free ride » dans le cadre, de sorte que le titre fait partie intégrante de l’œuvre. C’est une œuvre sérieuse, mais en même temps un peu ironique, parce qu’elle véhicule l’idée que les paiements de cinq dollars viendront résoudre tous les problèmes de nos communautés.

Photo en couleur; gros plan d’une œuvre d’art composée de multiples billets de 5 dollars canadiens.

Le titre « Free Ride » est un élément important de l’œuvre. Il est gravé douze fois à l’intérieur du cadre, faisant subtilement référence aux stéréotypes injustifiés de nombreuses personnes non autochtones à propos des traités.
Source : Détail de Free Ride, une œuvre de Frank Shebageget, billets de banque encadrés, 2022, NCC 2022.36.1

Traités et annuités

En quoi consiste une annuité et comment en avez-vous entendu parler?

Il s’agit d’un paiement annuel qui s’inscrit dans la mise en œuvre du traité no 3. Il a fait l’objet d’une négociation et représente une compensation financière pour l’utilisation des terres dans la zone visée par le traité. J’en ai pris conscience pour la première fois quand j’ai reçu un chèque du gouvernement par la poste. J’étais alors enfant. J’ai interrogé ma mère, qui m’a répondu que j’allais recevoir ce paiement pour le reste de ma vie. Puis, j’en ai appris davantage et j’ai compris que ça faisait partie de ce traité – tout comme nos droits de chasse et de pêche. C’est quelque chose qui m’a marqué.

À l’époque, des représentants du gouvernement venaient dans la communauté. Ils avaient un registre et de l’argent, et il fallait se présenter en personne pour recevoir le paiement. Quand elle travaillait pour le gouvernement, mon épouse s’est un jour portée volontaire pour participer à la distribution des annuités. Elle s’est rendue dans une communauté en périphérie de Winnipeg. L’événement prenait une allure de carnaval, pour que les enfants puissent s’amuser.

Si on analyse le texte du traité, on constate que certaines dispositions problématiques sont encore en vigueur aujourd’hui. On voit aussi les noms des personnes qui ont négocié et signé le traité. Pour le traité no 3, il a fallu au moins quatre réunions rassemblant un grand nombre de communautés et de leaders. En fait, il y a des promesses qui ont été faites oralement et qui n’ont pas été consignées dans le traité. Aujourd’hui, plus de 150 ans plus tard, nous nous battons toujours pour que ces promesses soient tenues. Il est important de rendre hommage aux anciens qui ont signé ces ententes. Ils connaissaient la valeur de ce qu’ils ont négocié et de ce que nous devons chercher à obtenir.

Photo en noir et blanc; Autochtones debout devant une table couverte de documents et d’argent, et Blancs assis de l’autre côté.

Si les paiements des annuités découlant de traités sont aujourd’hui souvent effectués par dépôt direct ou par l’envoi de chèques, les signataires de traités des Premières Nations devaient autrefois se déplacer – parfois sur de grandes distances – pour recevoir leur paiement en personne.
Source : Ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration, paiements des annuités découlant de traités, Lac Seul, Ontario, 1900-76; Bibliothèque et Archives Canada; Fonds du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien; e011308331

Que représentent ces paiements pour vous?

Certaines personnes ne voient que l’argent, mais pour moi, ces paiements ont une dimension plus symbolique. Ils s’inscrivent dans une relation à long terme. Il est important d’honorer ce qui a été dit et négocié, et de ne pas l’oublier. Selon moi, au cours des 10 à 15 dernières années – peut-être même 20 –, nous avons amélioré considérablement la visibilité de notre culture. Nous sommes ici chez nous. C’est pourquoi nous avons le devoir de nous souvenir de notre histoire.

Plus que de l’argent

Pourquoi avez-vous utilisé de véritables billets de 5 dollars dans votre œuvre?

Je me suis dit que ce serait une bonne idée de voir tous les billets de banque de 1972 à 2022, soit chaque année depuis ma naissance. Je voulais montrer une réalité qui me concerne personnellement. À mon sens, l’œuvre illustre la manière dont les peuples autochtones sont liés au gouvernement ou à la Couronne.

Nous avons fait de la place aux nouveaux arrivants; nous avons signé des ententes pour partager la terre. C’est ce traité, quelle qu’en soit la valeur en argent, qui paie les réserves, les soins de santé et l’éducation des communautés autochtones, même si certaines personnes préfèrent croire que ce sont leurs impôts. C’est frustrant, vous savez. Les billets de 5 dollars mettent en relief cette réalité.

Photo en couleur; œuvre d’art non encadrée montrant de multiples billets de 5 dollars canadiens.

En utilisant dans son œuvre d’art de vrais billets de 5 dollars pour chaque année de sa vie, Shebageget illustre la relation permanente qu’il entretient avec le gouvernement fédéral par l’intermédiaire d’un traité. Cette relation est souvent mal comprise par les personnes non autochtones, ce qui donne lieu à des stéréotypes injustifiés.
Source : Détail de Free Ride, une œuvre de Frank Shebageget, billets de banque encadrés, 2022, NCC 2022.36.1
Photo : Michelle Beauchamp

C’est fascinant de voir la récurrence des portraits de Sir Wilfrid Laurier dans l’œuvre. Que signifie cette image pour vous?

Sir Wilfrid Laurier est probablement le premier ministre canadien le plus emblématique, après Sir John A. MacDonald. Laurier était premier ministre lorsque le traité no 8 a été signé. Comme le traité no 3, le traité no 8 s’inscrivait dans une expansion vers l’ouest. L’héritage de Wilfrid Laurier comprend la construction d’un chemin de fer. Il était aussi habité par un fort sentiment de nationalisme : il s’est davantage distancié de la Couronne et a tissé des liens avec les États-Unis. Mais, comme la plupart des premiers ministres, ses relations avec les peuples autochtones ont été à la fois positives et négatives. Dans mon œuvre, le fait qu’un premier ministre figure sur les billets met en lumière ces réalités historiques et nous amène à nous demander quelle était la véritable nature de ces relations.

Ce que j’aimerais faire maintenant, ce serait de trouver des billets de banque plus anciens. Je m’intéresse surtout à ceux qui ont des images de trains, de voies ferrées et de peuples autochtones. Je pense que ce serait intéressant de travailler avec ce genre de représentations.

Photo et collage; photographie et dessin d’un homme blanc âgé portant un col haut et un costume d’une autre époque.

Shebageget a visité le Musée de la Banque du Canada pour voir des objets liés à son œuvre, Free Ride, dont cette épreuve d’un portrait de Sir Wilfrid Laurier, portrait figurant sur le billet de 5 dollars de la série Scènes du Canada (émis de 1969 à 1979)
Source : Compagnie canadienne des billets de banque, épreuve d’impression, Sir Wilfrid Laurier, 1971, NCC 2011.67.796
Photo : Michelle Beauchamp

Billet de banque où on voit un vieil Autochtone assis portant une couverture et regardant passer un train à vapeur.

Le Dominion du Canada a émis ses premiers billets de banque en 1870. Sur le billet de 2 dollars, il y avait un Autochtone vêtu de façon stéréotypée et regardant un train passer – un contraste supposé entre le passé et le présent.
Source : Dominion du Canada, billet de 2 dollars, 1870, NCC 1963.14.111

Free Ride et le Musée de la Banque du Canada

Dans un espace de conservation, un homme autochtone et une femme blanche observent de vieux billets de banque et dessins sur une table.

Shebageget a visité le Musée de la Banque du Canada pour voir la Collection nationale de monnaies, dont de nombreux artefacts permettent de mettre en contexte son œuvre d’art Free Ride.
Source : Michelle Beauchamp

Quelle place occupe Free Ride dans la Collection nationale de monnaies selon vous?

Je pense que la visibilité et la représentation sont au cœur de la réconciliation. Vous avez des billets de banque datant de l’époque des traités, des jetons de la Compagnie de la Baie d’Hudson et des parures de traite en argent : vous pouvez faire le pont avec les cultures autochtones. Nous sommes un des peuples fondateurs de ce pays. Mais il y a eu de l’effacement, surtout dans les périodes entourant les traités et les pensionnats. Cette histoire, il faut la montrer. Personnellement, je ne sais pas quelle forme prendra la réconciliation; c’est la grande question que tout le monde se pose.

Jeton rond, de couleur laiton, avec des inscriptions en gros caractères.

Ce jeton de la Compagnie de la Baie d’Hudson servait à comptabiliser les transactions dans les postes de traite des fourrures. Les échanges commerciaux entre les peuples autochtones et les Européens suivaient un protocole cérémoniel : on offrait des cadeaux de part et d’autre et on négociait la valeur des ressources naturelles, un peu comme dans le cas d’un traité.
Source : Canada, district d’Eastmain, Compagnie de la Baie d’Hudson, 1 plue, jeton, vers 1857, NCC 1961.9.2

Broche ronde en argent, en forme de bouclier avec une épingle au centre.

À l’époque de la traite des fourrures, les colons offraient souvent des parures en argent à leurs partenaires commerciaux autochtones. Les cadeaux sont aussi une composante importante des relations fondées sur les traités, car ils symbolisent les obligations de chaque partenaire envers l’autre.
Source : Canada, parure de traite en argent, broche, vers 1817-1828, NCC 1966.160.1335

Quel est le message que vous souhaitez véhiculer avec votre œuvre?

J’aimerais que mon œuvre suscite un apprentissage positif, qu’elle donne envie aux gens d’en savoir plus sur les traités numérotés. Le récit de la fondation du pays par les Français et les Anglais est très ancré dans la vision nationaliste. Le fait de rendre visible le point de vue autochtone peut aider les gens à comprendre que l’intention première était le partage et la prospérité commune. Parce que tout le monde veut simplement prospérer. C’est aussi ce que voulaient les peuples autochtones il y a 150 ans : assurer leur prospérité pour répondre aux besoins de leurs familles.


Pour en savoir plus sur les traités en vigueur au Canada :
  • Nous sommes tous liés par les traités (trcm.ca)
  • Comprendre les traités avec les peuples autochtones dans l’Ouest (radio-canada.ca)
  • À propos des traités (rcaanc-cirnac.gc.ca)
  • Les traités numérotés – Histoire Canada (histoirecanada.ca)
Type(s) de contenu : Billets de blogue
Sujet(s) : Arts, Histoire
À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?

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30, rue Bank
Ottawa (ON)
K1A 0G9, CANADA
613 782‑8914

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