Aller directement au contenu
  • EN
EN
  • À propos de nous
    Vieil immeuble en pierre, de forme carrée, flanqué de deux tours de verre illuminées.

    À propos de nous

    Nous voulons vous aider à comprendre en quoi consiste le travail de la Banque du Canada et son importance pour vous.

    Au sujet de la Banque du Canada

    Découvrez ce que fait la Banque, qui la dirige et en quoi elle est indépendante de l’appareil politique.

    Gardons le contact

    Communiquez avec nous! Vous pouvez le faire par courriel, par téléphone ou par la poste — ou suivez-nous sur les médias sociaux.

  • Visiter

    Visiter

    • Planifiez votre visite
    • Accessibilité et besoins particuliers
    • Règles de conduite
    • Protocoles relatifs à la COVID-19

    Dimanches sensoriels

    Nous tamisons l’éclairage et baissons le volume pour nos visiteurs qui ont des besoins sensoriels particuliers. Venez explorer le Musée autrement que par la vue et l’ouïe.

    Gardons le contact

    Communiquez avec nous! Vous pouvez le faire par courriel, par téléphone ou par la poste — ou suivez-nous sur les médias sociaux.

  • Explorer

    Expositions

    • Exposition permanente
    • Expositions spéciales
    • Expositions itinérantes
    • Expositions antérieures

    Blogue

    Collection nationale de monnaies

    • Au sujet de la Collection
    • Services relatifs à la Collection
    • Les séries de billets de banque au grand complet
    • Recherche dans la Collection

    Nouvelles acquisitions de 2024

    Les objets que le Musée de la Banque du Canada a acquis en 2024 mettent en lumière les relations qui viennent enrichir la Collection nationale de monnaies.

  • Apprendre

    Apprendre

    • Activités et jeux
    • Blogue éducatif
    • Guides de discussion sur les vidéos
    • Plans de leçon
    • Programmes scolaires
    • Ressources externes
    • Webinaires à venir

    Jeunes en affaires : comment démarrer sa propre entreprise

    Les élèves apprendront de l’expérience d’une jeune entrepreneure, créeront un modèle d’entreprise et tenteront de défendre leur concept avec des arguments convaincants.

    L’économie, c’est vous

    Un module de six leçons pour explorer l’économie avec vos élèves.

  • Accueil
  • Le Blogue du Musée

Le point sur les chèques

Par : David Bergeron


12 septembre 2023
Partager cette page sur Facebook
Partager cette page sur Facebook
Partager cette page sur X
Partager cette page sur X
Partager cette page sur LinkedIn
Partager cette page sur LinkedIn
Partagez cette page sur Google Classroom Created with Sketch.
Partagez cette page sur Google Classroom
Partager cette page par courriel
Partager cette page par courriel

Avec la montée en popularité des virements et des paiements électroniques, certains prédisent la mort du bon vieux chèque depuis des décennies. Mais son heure a-t-elle vraiment sonné?

En 2021, plus de 404 millions de chèques personnels et commerciaux ont été émis au Canada. C’est presque 200 millions de moins qu’en 2019. Et c’est moins de la moitié du nombre de chèques que les Canadiens avaient émis en 2008, qui s’élevait à plus d’un milliard. Clairement, l’utilisation des chèques comme mode de paiement est en baisse constante depuis l’invention d’Interac et des programmes de paiements préautorisés. Pourtant, les statistiques de Paiements Canada nous donnent un portrait surprenant :

  • Nombre de paiements autres qu’en argent : 17 milliards
  • Nombre de paiements électroniques : 16,6 milliards
  • Nombre de chèques émis : 404 millions
  • Valeur combinée des paiements autres qu’en argent : 10,7 billions de dollars
  • Valeur des paiements électroniques : 7,4 billions de dollars
  • Valeur des chèques : 3,28 billions de dollars

Un peu plus de 2,4 % de tous les paiements autres qu’en argent au Canada ont été faits par chèque. Mais les chèques ont représenté 30 % de la valeur totale des paiements. Ces chiffres nous montrent que les Canadiens émettent moins de chèques, mais que ces chèques sont pour des montants beaucoup plus importants. En fait, le chèque moyen était de plus de 8 000 $. C’est logique quand on pense à la façon dont on paie les choses – si vous payez le loyer, un véhicule ou la mise de fonds sur une maison, vous le ferez probablement par chèque personnel, ou encore par traite bancaire.

Quand l’argent était roi, les chèques comblaient le reste

Pendant des siècles, quand la monnaie physique régnait dans le commerce, les ordres de paiement – comme les lettres de change, les traites bancaires, les billets à ordre et les chèques – étaient utilisés lorsqu’il manquait de pièces pour effectuer les paiements. Les bouts de papier, écrits à la main ou imprimés avec tout le langage juridique, remplaçaient de grands volumes de pièces d’or et d’argent, qui étaient extrêmement dangereuses à transporter et à protéger. En fait, jusqu’à l’ère des paiements électroniques, les ordres de paiement étaient essentiels à la croissance économique partout dans le monde.

Un chèque est un ordre de paiement émis et signé par le payeur. Cet ordre donne à son institution financière (généralement une banque) l’instruction de transférer le montant écrit sur le chèque de son compte vers celui de la personne ou de l’organisation (le bénéficiaire) dont le nom figure sur le chèque. Les chèques sont transférables, ce qui veut dire que le bénéficiaire d’origine peut signer le chèque à l’ordre d’une autre personne ou organisation, qui peut à son tour encaisser les fonds.

Document ancien et jauni portant une écriture manuscrite à l’encre noire.

Un des plus anciens chèques dans la collection du Musée de la Banque du Canada a été émis par la Compagnie de la Baie d’Hudson pour payer le salaire d’un capitaine de navire.
Source : chèque, Compagnie de la Baie d’Hudson, Angleterre, 1690 | NCC 2003.42.1

Les chèques sont probablement une évolution des lettres de change, qui étaient abondamment utilisées dans le commerce à Venise et à Florence, en Italie, à compter du 12e siècle. Ces cités-États étaient les carrefours du commerce avec le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, le sous-continent indien et l’Extrême-Orient. Les lettres de change étaient payables au bout d’une certaine période – ce qui était utile pour le commerce international, où il fallait tenir compte des longs temps de voyage. À l’inverse, les chèques étaient payables immédiatement, ce qui se prêtait mieux aux transactions locales et régionales.

Pourquoi les appelle-t-on des « chèques »? Le mot vient du jeu des échecs, où échec correspond à l’action de mettre le roi en échec. La théorie est que les chèques contribuaient à prévenir la contrefaçon parce qu’ils étaient accompagnés d’un talon de chèque dans un carnet (ou chéquier). Quand on faisait un chèque, l’émetteur écrivait les détails sur le talon de chèque. Quand ce chèque était présenté contre paiement, on vérifiait et validait la correspondance avec le talon. Le chèque était alors annulé et encaissé. Au fil des siècles, les chèques sont devenus un mode de paiement pratique pour les transactions privées.

Petit document ancien portant une écriture manuscrite dans des cases grises. Petit document ancien portant du texte imprimé et de l’écriture manuscrite. Petit document ancien portant du texte imprimé, des lignes, de l’écriture manuscrite et le portrait d’une femme tenant une lance et un bouclier. Petit document ancien portant du texte imprimé, de l’écriture manuscrite et le portrait d’un Autochtone.
Petit document ancien avec des caractères d'imprimerie, le monogramme et le sceau de la banque, un timbre-taxe bleu et des perforations formant le mot « PAID ».

Ce chèque est tout ce qui reste de la succursale de la Bank of Hamilton de la ville de Snowflake, dans le sud du Manitoba.
Source : chèque, Bank of Hamilton, Snowflake, Manitoba, Canada, 1925 | NCC 2019.48.1

Les ordres de paiement et l’histoire des banques

Trouver et préserver des chèques et d’autres ordres de paiement permet d’élargir grandement notre compréhension du monde bancaire et de découvrir de nombreux acteurs – surtout des petits banquiers privés de communautés recluses qui n’étaient pas servies par les banques à charte – qui seraient autrement tombés dans l’oubli. Collectionner les chèques de chaque institution bancaire, c’est une chose. Mais le Musée de la Banque du Canada les collectionne par succursale, poussant la chose à un tout autre niveau!

Banques privées : les « Hayseed Capitalists »

« Hayseed Capitalists » est le titre abrégé d’une thèse de doctorat écrite en 1994 par l’historien et journaliste Stephen Thorning (1949-2015), où il détaille l’histoire des banques privées en Ontario. Il y recense plus de 150 banquiers privés qui œuvraient dans les petits villages ruraux de la province entre 1850 et 1920. Ces banquiers fournissaient des services bancaires essentiels, principalement aux agriculteurs, aux petites entreprises et aux commerçants qui n’avaient pas accès aux banques ou étaient réticents à utiliser leurs services. Les banquiers privés tenaient des comptes auprès des banques à charte et agissaient comme intermédiaires pour fournir des prêts et exécuter des paiements pour leurs clients. Au temps de la Première Guerre mondiale, les banquiers privés avaient presque entièrement disparu, leurs entreprises ayant été rachetées par les grandes banques et transformées en succursales. Aujourd’hui, beaucoup de ces entreprises auraient été oubliées si ce n’était des chèques qui portent leur nom.

Petit document ancien avec une bordure jaune, portant du texte imprimé et le portrait d’un homme à barbe. Petit document ancien avec du texte imprimé, orné d’un orignal à gauche et d’un chien à droite. Petit document ancien portant du texte imprimé et des lignes.

Les banques d’épargne et les sociétés de fiducie : un choix populaire

À l’assortiment d’institutions financières s’ajoutaient les banques d’épargne et les sociétés de fiducie, qui étaient actives à la grandeur du Canada. Comme les banquiers privés de la fin du 19e siècle, ces institutions fournissaient des services financiers essentiels, mais ne pouvaient pas émettre des billets de banque. Pour attirer les dépôts des clients, elles offraient des intérêts sur l’épargne ou l’accès à une masse d’argent pour des prêts ou du crédit. Établie en 1846, la Banque d’Épargne de la Cité et du District de Montréal a été la première banque d’épargne au Canada. En 1987, elle est devenue la Banque Laurentienne. La première caisse populaire, fondée en 1900 par Alphonse Desjardins à Lévis, Québec, avait des comptoirs partout au Québec et dans les communautés francophones du nord et de l’est de l’Ontario. Aujourd’hui, l’entreprise est connue simplement sous le nom de Desjardins. Encore une fois, une consolidation du secteur bancaire a donné lieu à l’absorption et à l’acquisition de douzaines de sociétés de fiducie et de banques d’épargne par les six grandes banques qui dominent encore aujourd’hui le secteur des services financiers au Canada (Banque Royale du Canada, BMO Groupe financier, Groupe Financier Banque TD, Banque Canadienne Impériale de Commerce, Banque Scotia et Banque Nationale du Canada). Par la préservation de leurs chèques, on préserve également les traces de ces institutions financières, qui étaient importantes dans leurs jours de gloire.

Petit document de papier brun avec du texte imprimé en noir. Petit document de papier jaune avec du texte imprimé en noir. Petit document portant du texte imprimé en noir et le portrait d’un homme en trame de fond, au centre. Petit document en papier jaune-vert avec du texte imprimé en noir.

D’autres institutions financières disparues, mais pas oubliées

Outre les six grandes banques, beaucoup d’autres institutions financières fournissaient – et continuent de fournir – des services bancaires à des millions de Canadiens. Certaines sont des sociétés de fiducie, des coopératives de crédit ou des petites banques régionales. Quelques-unes sont publiques, tandis que d’autres sont des succursales de banques étrangères ayant une présence au Canada. Une partie de ces institutions ont disparu depuis. Les chèques que voici proviennent d’institutions financières moins connues qui ont aujourd’hui disparu du paysage bancaire.

Petit document portant un logo de feuille d’érable rouge et le timbre du banquier à gauche. Petit document de papier gris avec du texte imprimé en noir, une bande rouge et le nom de l’entreprise en haut. Trois petits documents en éventail avec du texte imprimé en noir sur papier gris, portant un logo de fleur à trois pétales.

À part la Banque du Canada, les institutions financières ne peuvent pas émettre leur propre monnaie. Mais elles ont d’autres artéfacts qui peuvent être préservés pour raconter leur histoire. Le Musée de la Banque du Canada collectionne les cartes bancaires depuis plus de 20 ans. Cela montre qu’il y a autre chose que l’argent qui peut nous aider à interpréter l’histoire monétaire et économique du Canada.

Carte bancaire grise avec un logo rouge et blanc en haut, une carte du monde au centre et des lignes courbes en trame de fond.

La mondialisation a transformé le secteur bancaire. De nombreuses banques étrangères, dont la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation (HSBC), ont établi une présence au Canada.
Source : carte de débit, HSBC, Canada, 2008 | NCC 2006.100.2

Le rôle noble du bon vieux chèque aujourd’hui

Les chèques existent depuis des siècles. Ils étaient le pilier du système de paiement avant l’avènement des ordinateurs (et on pourrait dire qu’ils le sont encore aujourd’hui). Ils étaient si pratiques et flexibles que les premiers billets de banque ressemblaient à des ordres de paiement – un peu comme un chèque. Avant la Deuxième Guerre mondiale, les chèques ont dû être émis et échangés par millions, même si nous n’avons pas le nombre exact. Avec l’augmentation de la consommation, et de l’accès aux commerces de détail, payer par chèque au comptoir est devenu peu pratique en raison du temps qu’il faut pour écrire un chèque, puis noter et vérifier la transaction. Pourtant, les chèques ne disparaîtront probablement pas de sitôt. Et pendant qu’ils sont encore en usage, il est important de les préserver comme un élément de culture matérielle qui peut servir à retracer l’histoire du secteur bancaire au Canada.

Document orangé avec du texte imprimé en noir, orné d’une femme sur un trône à gauche et de l’inscription « THE SENATE » en blanc au centre.

Les ministères du gouvernement effectuent chaque année des millions de paiements de prestations par chèque. Cette formule de chèque du Sénat du Canada servait probablement à payer les frais et les salaires des sénateurs. Le chèque est orné, à gauche, du grand sceau du Canada montrant la reine Victoria sur le trône.
Source : chèque, Sénat du Canada, Canada, vers 1867 | NCC 2005.127.2

Type(s) de contenu : Billets de blogue
À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?

Abonnement aux Le Blogue du Musée
Le Blogue du Musée

Nouvelles acquisitions de 2024

Les objets que le Musée de la Banque du Canada a acquis en 2024 mettent en lumière les relations qui viennent enrichir la Collection nationale de monnaies.

L’argent dans tous ses états

Découvrez tout un filon d’expressions cocasses et de synonymes inusités, et relevez le petit défi que nous vous proposons. Ne tardez pas à lire ce billet! Parce que… le temps, c’est de l’argent.

Photo et collage; photographie et dessin d’un homme blanc âgé portant un col haut et un costume d’une autre époque.

Traités, argent et art

La collection du Musée de la Banque du Canada s’est enrichie d’une œuvre d’art de Frank Shebageget intitulée Free Ride. Mais pourquoi un musée consacré à l’économie ferait-il l’acquisition d’œuvres d’art?

30, rue Bank
Ottawa (ON)
K1A 0G9, CANADA
613 782‑8914

  • À faire

  • Planifiez votre visite
  • Trouvez des ressources éducatives
  • Recherche dans la Collection
  • Communiquez avec nous
  • À voir

  • Billets de banque canadiens
  • Expositions
  • Blogue
  • Vidéos
  • À savoir

  • Accessibilité et besoins particuliers
  • Carrières
  • Médias sociaux
  • Règles de conduite
  • Protocoles relatifs à la COVID-19
  • Renseignements personnels
●●
Musée de la Banque du Canada

Visitez le site Web de la Banque du Canada ›

Nous utilisons des témoins pour nous permettre de continuer à améliorer le présent site Web.

Accepter et continuer