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Dans le verre et dans la pierre : les immeubles de la Banque du Canada

Par : Graham Iddon


30 juin 2021
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La petite histoire de notre patrimoine architectural

Vieil immeuble en pierre, de forme carrée, flanqué de deux tours de verre.

Le complexe de la Banque du Canada occupe tout un pâté de maisons sur la rue Wellington d’Ottawa… Pas étonnant qu’il soit difficile à photographier!

L’immeuble de 1938 : l’élégance dans la sobriété

Les banques construites à une certaine époque se reconnaissent facilement. Vaguement inspirées de temples grecs et de thermes romains, elles se retrouvent à divers coins de rue dans tous les centres-villes du pays. Malheureusement, elles sont tout ce qui reste de l’excentrique charme victorien des villes canadiennes d’autrefois. Qui sait, la puissance et le prestige que leur architecture voulait évoquer auront peut-être agi comme enchantement pour résister à l’épreuve du temps. Bon nombre de ces vieux immeubles abritent encore des banques, mais d’autres ont été convertis en restaurants, en centres d’information touristique ou même en studios de santé. Le Temple de la renommée du hockey, à Toronto, en est un des plus beaux exemples.

Illustration d’un édifice doté de colonnes de deux étages sous un porche sculptural.

Le premier siège social de la Banque de Montréal montre parfaitement les façades classiques prisées par les banques du 19e siècle. Bâti dans la métropole en 1847, il trône devant la Place d’Armes, à l’opposé de la basilique Notre-Dame.
Source : épreuve de graveur, British American Bank Note Company, 1895, NCC 2013.29.379

Même s’il ne se perd pas derrière une forêt de colonnes classiques, l’immeuble de 1938 de la Banque du Canada a sans contredit les traits d’une ancienne banque. Mais contrairement à la plupart des hauts lieux de commerce canadiens, son élégance tient principalement à sa sobriété. Son style discret – appelé « classicisme dépouillé » – intègre les caractéristiques du style classique, mais dans une forme plus suggérée qu’affirmée. Bref, c’est un immeuble qui ne cherche pas à déranger.

Bâtiment, en pierre, carré avec des colonnes vestigiales et un toit de cuivre vert.

Plus que de simples parures, les pilastres sont un clin d’œil aux grandes colonnes cannelées de l’Antiquité.

Deux façades ornées de pilastres identiques. Les fenêtres de l’immeuble de gauche sont agrémentées d’ornementations et de sculptures.

Malgré leurs nombreuses similitudes, l’édifice de la Banque de Montréal (gauche) a un petit quelque chose de plus sophistiqué, somptueux et tape-à-l’œil que l’immeuble de la Banque du Canada.

La philosophie derrière l’architecture de l’immeuble est le reflet de son époque : la Grande Dépression. En contraste, l’édifice de la Banque de Montréal construit à quelques coins de rue dans les années 1920 est pour sa part plus détaillé et ornementé. On pourrait même le qualifier d’ostentatoire. Et pourtant, les deux banques partagent le même style classique.

En dépit de sa sobriété, l’immeuble de la Banque du Canada a une histoire à raconter et des choses à dire. Ce cube de granite imposant qui dénote force, stabilité, fiabilité, pérennité et un brin d’austérité représente la manière dont l’institution veut être perçue. Son extérieur intègre aussi certaines philosophies économiques. Mais ce désir de donner à la Banque sa propre résidence, symbole de ses valeurs et de son caractère, remonte à sa fondation, en 1935.

La naissance d’un monument

Photographie en noir et blanc de deux hommes en tenue habillée qui regardent deux ouvriers guider un bloc de pierre soulevé par une grue.

Le premier ministre William Lyon Mackenzie King et le gouverneur de la Banque du Canada, Graham Towers, assistent à la mise en place de la pierre angulaire du nouveau siège de la Banque, le 10 août 1937.
Source : 1937, Archives de la Banque du Canada, BCP 301-12

La Banque du Canada a fait ses débuts dans des locaux loués de l’édifice Victoria, un peu l’Est de son adresse actuelle. Ce n’était pas désirable pour une banque centrale d’être reléguée à des locaux anodins. Où était la prestance? Mais les choses allaient changer avec l’achat d’un terrain parfaitement situé : sur la rue Wellington d’Ottawa, à deux pas de la colline du Parlement.

L’architecte Sumner G. Davenport, qui avait signé quelques édifices de la Banque Royale, a été embauché comme consultant. Il a retenu les services du cabinet Marani, Lawson et Morris, qui a proposé plusieurs idées. Bien évidemment, certaines ont été rejetées d’emblée, dont un concept que le sous-gouverneur J. A. C. Osborne a décrit comme « pot de fleurs dans sa cuvette d’arrosage ». Le choix s’est finalement arrêté sur un projet beaucoup mieux accueilli, qui s’agencerait aux édifices néogothiques de la colline du Parlement et au style châteauesque de l’édifice de la Confédération, juste en face, sans les éclipser. Le coût de la construction, terrain compris, s’est élevé à 1,1 million de dollars – une bénédiction pour le secteur de la construction pendant la Grande Dépression. Le chantier a démarré au début du printemps 1937 et s’est achevé en treize mois à peine. En 1939, l’immeuble fraîchement érigé a remporté la médaille d’or de l’Ordre des architectes de l’Ontario.

Photographie en noir et blanc de la charpente d’un immeuble carré de quelques étages dont le bas est en blocs de pierre et le reste en poutres d’acier.

En octobre 1937, la charpente d’acier moderne laissait déjà voir clairement la forme définitive de l’immeuble de la Banque.
Source : Photographe inconnu, Archives de la Banque du Canada, PC300 5-31

Les allégories ornementales

Malgré la retenue apparente de l’architecte, l’extérieur de l’immeuble de 1938 propose tout de même des ornementations d’une grande richesse. Entre les pilastres de la façade se trouvent sept figures allégoriques en bronze, chacune apposée contre un carré de marbre bleu-vert. Mais la sobriété est encore au rendez-vous : remarquez comment les sculptures disparaissent presque dans le marbre en arrière-plan. Elles sont l’œuvre de la sculptrice anglo-canadienne Jacobine Jones et l’ont aidée à devenir l’un des plus grands noms de la sculpture architecturale au Canada. Fidèles à la tradition bancaire, les allégories symbolisent les métiers, ressources et industries à la base du commerce et de l’économie.

Cependant, s’il y a un élément qui ne fait pas dans la sobriété, ce sont bien les urnes gigantesques de part et d’autre de la terrasse rue Wellington. Servant typiquement à entreposer des céréales et des huiles, les urnes symbolisent la conservation de la richesse.

Série de sept images de sculptures de bronze néoclassiques, chacune représentant une figure aux côtés d’objets représentant une industrie. Série de sept images de sculptures de bronze néoclassiques, chacune représentant une figure aux côtés d’objets représentant une industrie. Série de sept images de sculptures de bronze néoclassiques, chacune représentant une figure aux côtés d’objets représentant une industrie. Série de sept images de sculptures de bronze néoclassiques, chacune représentant une figure aux côtés d’objets représentant une industrie. Série de sept images de sculptures de bronze néoclassiques, chacune représentant une figure aux côtés d’objets représentant une industrie. Série de sept images de sculptures de bronze néoclassiques, chacune représentant une figure aux côtés d’objets représentant une industrie. Série de sept images de sculptures de bronze néoclassiques, chacune représentant une figure aux côtés d’objets représentant une industrie.
Logo constitué du contour stylisé d’un immeuble avec de grandes fenêtres étroites et deux grosses formes ovales représentant des urnes sur le devant.

La façade emblématique de l’immeuble et ses urnes font partie de l’image de marque officielle de la Banque.

L’annexe de 1979 : un heureux mariage d’architectures

Le siège de la Banque du Canada comprend non pas deux, mais bien quatre immeubles. Il faut admettre que ce n’est pas évident, à moins d’avoir une vue aérienne. De la rue, on dirait qu’un seul vaste bâtiment enveloppe l’immeuble de 1938, mais il s’agit en fait de deux tours de verre indépendantes reliées par un spectaculaire atrium de douze étages.

La construction d’une annexe moderne à un immeuble patrimonial emblématique n’est pas chose facile : au début des années 1960, alors que son effectif était en expansion, la Banque a lancé un appel de propositions pour l’agrandissement de ses locaux. L’une d’entre elles consistait à agrandir l’immeuble d’origine sur deux pâtés de maisons, tout en préservant son style. Un plan imposant et, soyons honnêtes, un peu menaçant. Une autre consistait à mettre un toit sur toute la rue de derrière. La Banque a finalement approuvé le concept élégant et ouvert d’Arthur Erickson, architecte canadien de renommée mondiale. Ce n’était pas trop tôt : elle commençait à manquer d’espace. La construction s’est déroulée de 1972 à 1979.

Photographie de trois tours de verre annexées à un immeuble en pierre, de forme carrée.

Ce n’est que du haut des airs qu’on peut saisir la vraie grandeur du complexe de la Banque du Canada et bien voir l’atrium de douze étages qui s’élève derrière l’immeuble de 1938.
Source : Archives de la Banque du Canada, 1980-82, PC300 6-475

Vieil immeuble de banque en pierre, entouré de charpentes.

Cette vue de la façade de la Banque au milieu des années 1970 montre clairement les quatre immeubles de la rue Wellington, dont les tours et l’Atrium en pleine construction.
Source : Applied Photography Ltd, 1974, Archives de la Banque du Canada, PC300 6-158

On aurait pu croire que les immenses tours de verre avaleraient le petit cube de pierre qu’était la Banque à l’époque, et que leur modernité détonnerait. Bien au contraire. La nouvelle construction a été appelée l’un des plus heureux mariages entre les styles classique et moderne. Si ça se trouve, l’immeuble original apparaît maintenant plus inébranlable et important qu’avant, les tours tenant lieu de toile de fond élégante et discrète. Il semble trôner au cœur d’une forêt de verre. Ajoutons qu’Erickson cherchait sans cesse à intégrer des éléments de la nature dans ses dessins, et l’atrium, qui enveloppe l’arrière de l’immeuble original dans un jardin intérieur verdoyant, montre à quel point il excellait à ramener la nature en ville.

Vieil immeuble de pierre grise à l’intérieur d’un atrium verdoyant.

Au départ, l’Atrium – alors appelé « le jardin intérieur » – était ouvert au public. Malheureusement, ce n’est plus le cas pour des raisons de sécurité.

Renouer avec l’héritage d’Erickson

En 2010, un tremblement de terre de magnitude 5 a révélé des faiblesses dans le complexe. Il faut dire que l’immeuble de pierre avait plus de 70 ans et les tours de verre, plus de 30. C’est ce qui a motivé des rénovations d’envergure, qui ont débuté en 2013. Il fallait bien entendu rendre les immeubles conformes aux normes de résistance sismique, mais ce fut aussi l’occasion d’installer des systèmes de chauffage et de ventilation de pointe, d’écologiser l’éclairage et le réseau électrique, ainsi que de créer des infrastructures de communication modernes. Ces rénovations ont d’ailleurs permis à la Banque d’obtenir la certification Or du programme LEED (Leadership in Energy and Environmental Design). Elles ont également redonné vie à la vision d’Erickson, qui avait conçu des bureaux à aire ouverte baignés de lumière naturelle offrant une vue panoramique sur le quartier historique d’Ottawa. Malheureusement, au fil des ans, corridors et bureaux fermés s’étaient multipliés. Mais l’architecte était en avance sur son temps et le concept qu’il avait imaginé en 1971 était un présage des espaces de travail collaboratifs prisés de nos jours, ce qui a facilité la tâche des ouvriers. Les passants peuvent maintenant constater cet important changement lorsque les derniers rayons de soleil frappent les tours juste au bon angle pour révéler les vastes étages dégagés.

Si vous passez à Ottawa, le complexe de la Banque est un incontournable. Mais pas de presse : il résistera encore longtemps à l’épreuve du temps.

Vieil immeuble en pierre, de forme carrée, flanqué de deux tours de verre illuminées.

Au crépuscule, les tours imaginées par Erickson deviennent transparentes, laissant toute la place à l’immeuble de 1938, qui brille alors par sa stature et son importance.
Source : Doublespace photography inc.

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