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Les racines canadiennes du billet vert

Par : Graham Iddon


8 février 2019

C’est écrit vert sur blanc

Les racines du nom «greenback» remontent à la guerre de Sécession. Peu de gens savent que l’encre anticontrefaçon qui a inspiré cette appellation a été inventée au Canada.

Qu’est-ce qu’un nom?

Dans le roman The Long Goodbye de Raymond Chandler, publié en 1953, le détective privé Philip Marlowe reçoit une lettre qui contient un « portrait de Madison ». Le portrait auquel Marlowe fait allusion est un billet de 5 000 $ orné d’une gravure de l’ancien président américain James Madison.

billet américain de 5 000 $

Ce billet aurait été utilisé par les banques, mais pas par le public. En dollars d’aujourd’hui, sa valeur dépasserait 90 000 $ US. Wikimedia commons

 

Dans le jargon américain de l’époque de Chandler, une panoplie de surnoms étaient utilisés pour parler de la monnaie de papier, comme « folding money », « c-notes », « centuries », « sawbucks », « bills », « Benjamins », « Jacksons » ou « Lincolns ». Celui qui a le mieux résisté à l’épreuve du temps est « greenbacks », ou « billets verts ». Les racines de ce nom remontent à la guerre de Sécession : pendant cette période, le gouvernement américain a émis des billets ornés, au verso, d’un imposant motif géométrique complexe de couleur verte, d’où le surnom « billets verts ». Peu de gens savent que l’encre anticontrefaçon qui a inspiré cette appellation a été inventée au Canada.

Des billets… photogéniques

Durant la première moitié du XIXe siècle, les billets de banque étaient généralement imprimés avec de l’encre noire. Pour réussir à contrefaire un billet de banque à cette époque, il fallait un graveur raisonnablement doué et un sens de l’éthique très peu développé.

billet de 2 $, Bank of Tennessee

Billet typique d’avant la guerre de Sécession. Il était imprimé d’un seul côté avec de l’encre noire. 2 dollars, Bank of East Tennessee, É.-U., 1850, NCC 1979.175.54

 

L’invention de l’impression photographique a toutefois changé les choses – du moins en ce qui concerne le talent. À l’aide d’un appareil photo, les faussaires pouvaient assez facilement faire des reproductions convaincantes de billets de banque sans avoir à graver de plaques d’impression.

Plusieurs tentatives de contrefaçon de billets de banque au moyen d’une photographie ont été fructueuses, et cette fraude ne s’est pas limitée aux billets de banque. En effet, d’autres documents de valeur ont été copiés d’une manière semblable. (Traduction)

The Photographic News, 22 octobre 1858

Les sociétés d’impression fiduciaire ont réagi en ajoutant des encres de couleur à leurs billets. Les faussaires ont alors retiré l’encre de couleur, photographié les composantes restantes imprimées en noir, et utilisé un processus secondaire pour réimprimer les éléments en couleur. Les sociétés d’impression se sont donc résolues à trouver une encre de couleur qui serait difficile, voire impossible, à retirer d’un billet authentique. Et c’est du Canada qu’est venue cette encre très recherchée.

photographie de Hunt en noir et blanc

Thomas Sterry Hunt était Américain, mais il a mis au point son encre de sécurité dans un laboratoire canadien. Wikimedia, vers le milieu du XIXe siècle

 

Du contenu canadien

Le Dr Thomas Sterry Hunt a inventé cette encre lorsqu’il enseignait à l’Université Laval, à Québec, en 1857. Il l’a mise au point à la demande du président de la City Bank de Montréal, dont les billets étaient souvent contrefaits. La teinte d’impression dite « Canada Bank Note Tint » utilisait un pigment sesquioxyde de chrome anhydre. Pour ceux qui n’ont pas de doctorat en chimie, cela signifie que le chrome était surchauffé dans un environnement pratiquement dépourvu d’oxygène, dans lequel il se décomposait. Le matériau obtenu était alors mélangé avec de l’huile de lin afin de donner à l’encre une teinte verte, semblable à celle du cuivre oxydé. Cette encre s’est avérée extrêmement résistante à presque toute tentative de la retirer du papier, physiquement ou à l’aide d’un produit chimique. Comme Hunt n’était pas un sujet britannique, il ne lui était pas permis de faire breveter l’encre. George Matthews, un chimiste de la City Bank de Montréal, a donc déposé une demande de brevet pour Hunt et lui envoyait les redevances perçues.

billet de 1 $ de l’Ontario Bank

La Ontario Bank a été fondée à Bowmanville, en Ontario, en 1857. Ce billet est un des premiers arborant la teinte
« Canada Bank Note Tint ». 1 dollar, Ontario Bank, Haut-Canada, 1857, NCC 1963.43.1

 

Une encre indestructible?

Une organisation anticontrefaçon a fait tester l’encre par plusieurs chimistes de renom. John Torrey, un professeur émérite de chimie, a certifié que le composé vert était insoluble et qu’aucun agent chimique ne pouvait le détruire, sauf ceux qui s’attaquent au papier même. Le chimiste Wolcott Gibbs, de la Free Academy of New York, a quant à lui découvert que l’encre pouvait être retirée en faisant bouillir le billet dans de l’huile de vitriol concentrée, mieux connue sous le nom d’acide sulfurique. Finalement, le chimiste Charles T. Carney a trouvé une façon de retirer l’encre en n’endommageant pas le reste du billet.

Par conséquent, en août 1857, le comité de direction de l’Association of Banks for the Suppression of Counterfeiting a déterminé, à la suite d’un vote unanime, qu’il ne pouvait pas recommander l’encre verte brevetée aux banques associées.

Malgré cela, les sociétés d’impression de billets de banque des États-Unis étaient suffisamment impressionnées par l’encre pour l’utiliser sur les billets émis par le gouvernement américain pendant la guerre de Sécession ᅳ plus particulièrement au verso.

recto d’un billet américain de 1 $

Une gravure du secrétaire au Trésor américain, Salmon Portland Chase, figurait sur le premier billet vert de 1 $. 1 dollar, États-Unis, 1862, NCC 1966.98.2424

verso d’un billet américain de 1 $

De l’argent qui vient avec des règles. Remarquez les restrictions d’utilisation de ce billet vert imprimées dans le médaillon au verso. 1 dollar, États-Unis, 1862, NCC 1966.98.2424

 

La naissance du billet vert

Ces billets, rapidement baptisés « billets verts », ont été créés afin d’aider à financer les efforts de l’Union pendant la guerre de Sécession. Tout comme les billets de banque d’aujourd’hui, les billets verts étaient une monnaie fiduciaire et ne pouvaient pas être échangés contre de l’or dans une banque. Ils avaient toutefois cours légal et pouvaient servir à acheter des produits de base, payer des dettes ou des taxes, et acheter des obligations d’État. Pendant la guerre, les billets verts ont remplacé la majorité des billets émis par des banques d’État, qui dominaient l’économie jusqu’alors. Et le sobriquet « billet vert » s’est révélé si populaire qu’il désigne maintenant tout billet de banque américain.

Depuis, la majorité des billets américains sont imprimés en vert. Même sur les séries plus colorées d’aujourd’hui, les vignettes figurant au verso des billets ont toujours cette couleur familière. Une distinction toutefois, la teinte utilisée n’est pas celle appelée « Canada Bank Note Tint ».

billet américain de 100 $

Il est difficile de savoir si l’argent américain aurait cette apparence sans le surnom donné à une série de billets émise pendant la guerre de Sécession. 100 dollars, États-Unis, 2009, NCC 2016.58.1

 

Alors, la prochaine fois que vous serez aux États-Unis et que vous sortirez un billet vert, regardez l’illustration de cet important symbole américain au verso et souvenez-vous que, du moins symboliquement, vous avez une minuscule parcelle du Canada entre les mains.

À vous la parole! Vous avez une idée de sujet pour un billet de blogue?
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Abonnement aux Le Blogue du Musée
Le Blogue du Musée

7 février 2014

Les billets de la Collection - L'année à venir

Par : Raewyn Passmore


Quatre mois après notre arrivée, l’Équipe responsable de la Collection commence à s’adapter à sa nouvelle demeure. La plupart des boîtes ont été déballées, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. En 2014, nous collaborerons avec l’Équipe des expositions à l’appui des expositions itinérantes et proposerons des idées pour les futurs locaux du Musée.
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18 novembre 2013

Les billets de la Collection - Un voyage d’achat à Toronto

Par : Paul S. Berry


Récemment, du 3 au 5 octobre, des responsables des collections ont participé à la Toronto Coin Expo, qui se tenait à la Bibliothèque de référence de Toronto, rue Yonge. Cette exposition proposait des conférences instructives, un grand encan de pièces de monnaie, de jetons et de monnaie de papier, ainsi qu’une salle d’exposition, appelée une « bourse », où les négociants accueillaient les clients et vendaient et achetaient des articles numismatiques.
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28 octobre 2013

Le mot du directeur : Une aide fort appréciée

Par : Ken Ross


Dans un de mes meilleurs moments de cinéma, Josh Waitzkin, un petit prodige des échecs âgé d’alors onze ans, fait le vide dans son esprit et imagine qu’il débarrasse l’échiquier devant lui de ses pièces pour mieux réfléchir à sa stratégie en vue d’une partie déterminante. On est dans un tournoi et il est sur le point de le remporter.
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7 octobre 2013

Les présentoirs sont presque vides

Par : Graham Iddon


Plus de 2 000 pièces de monnaie, billets de banque, perles et coquillages sortent de leur vitrine pour la première fois depuis qu’ils y ont été placés, en 1980. Le personnel de conservation du Musée s’affaire à retirer les panneaux des vitrines, à placer les pièces dans des tiroirs spécialement conçus pour les recueillir et à glisser les billets dans des enveloppes sans acide en mylar.
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24 septembre 2013

Le Musée commence à se vider

Par : Graham Iddon


Les festivités des fabuleux adieux du Musée de la monnaie venaient à peine de se terminer que le conservateur en chef, Paul Berry, et son équipe commençaient à vider les vitrines, qui n’avaient pas été ouvertes depuis 1980. La tâche la plus colossale a été de retirer les quelque 2 500 billets de banque exposés dans la salle communément appelée « galerie 8 ».
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16 septembre 2013

Les billets de la Collection : Congrès de l’ARNC de 2013 à Winnipeg

Par : David Bergeron


Le congrès de l’Association royale de numismatique du Canada (ARNC) s’est conclu en juillet dernier à Winnipeg, au Manitoba. Il y avait plus de trente ans que l’ARNC n’avait pas tenu son congrès dans cette ville.
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6 septembre 2013

Le grand départ de nos gros artéfacts

Par : Graham Iddon


Le 2 juillet, le Musée a fermé ses portes pour être rénové. Dans cette optique, vers la fin du mois de mai, des techniciens ont commencé à procéder au déménagement des artéfacts les plus volumineux. Le premier à partir a été le coffre-fort.
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30 août 2013

Le mot du directeur - c’est le début d’un temps nouveau

Par : Ken Ross


« Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre » : nous connaissons presque tous cette citation célèbre d’Alexander Graham Bell. Cependant, nous oublions souvent qu’elle comporte une deuxième partie : « Mais nous regardons souvent si longtemps et avec tant de regrets la porte fermée que nous ne voyons pas celles qui s’ouvrent pour nous. »
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30 juillet 2013

À la mémoire d’Alex Colville (1920-2013)

Par : Raewyn Passmore


Le personnel du Musée de la monnaie a été attristé d’apprendre le décès de l’artiste Alex Colville, le 16 juillet à son domicile de Wolfville, en Nouvelle-Écosse, à l’âge de 92 ans. M. Colville est l’un des peintres les plus célèbres au Canada, mais ses sculptures, elles, sont moins connues.
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21 juin 2013

Au revoir, cher Musée!

Par : Graham Iddon


Les origines du Musée de la monnaie remontent à 1959, année où le gouverneur James Coyne a proposé d’instaurer une collection de monnaies reflétant l’histoire colorée des moyens de paiement au Canada. C’est en 1963 que le feu vert a été donné par le successeur de M. Coyne, Louis Rasminsky. Entre-temps, on avait élargi le mandat de la collection pour y inclure l’histoire mondiale de la monnaie, des artéfacts liés à sa fabrication ainsi qu’au domaine bancaire, de même qu’une bibliothèque consacrée à la numismatique.
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