Nous avons procédé aux derniers essais du matériel interactif, fait des ajustements, réimprimé un panneau où s’était glissée une faute, puis notre nouvelle exposition itinérante a été désassemblée et finalement rangée au creux de ses caisses. Elle est même déjà réservée.
Le titre de l’exposition, affiché dans les deux langues officielles, défile devant le visiteur sur un panneau électronique comme on en voit à la Bourse.
Il vient toujours un moment – voire une foule de moments – où il semble qu’une exposition n’aboutira jamais. Le texte, reformulé pour la énième fois, doit repasser sous la loupe d’une demi-douzaine de spécialistes; le programmeur n’a pas le contenu le plus récent pour le module interactif; on a oublié de garder de la place dans les caisses pour les trousses pédagogiques… Les choses se déroulent rarement comme prévu et, de temps à autre, la frustration et le stress s’emparent de nous. Mais la mise sur pied d’une exposition itinérante se passe toujours ainsi, et vous vous dites probablement que nous avons dû apprendre, depuis le temps, qu’elle aboutit toujours et que personne n’en meurt. Le chargé de projet peut parfois menacer de tuer quelqu’un, c’est vrai, mais ça reste évidemment des menaces en l’air.

Des enfants s’amusent à miner des bitcoins, un jeu interactif effréné pour ceux qui ont l’esprit vif et la main preste.
Durant la période de production d’une exposition, on a le nez tellement collé sur le contenu qu’il devient insipide – et à certains moments, on aimerait mieux avaler une couleuvre que de le lire encore une fois. Mais placez ce contenu dans un nouveau contexte, affichez-le en caractères raffinés et assortissez-le de graphiques élégants et d’éléments interactifs époustouflants, et il trouve une nouvelle vie. Pour une raison ou une autre, il ne se lit plus comme un guide d’utilisation de tondeuse et, frappé de stupeur, vous découvrez que le narrateur fait paraître votre scénario amusant et intelligent. La conception se révèle fabuleuse et vous pouvez enfin prendre du recul pour voir le résultat final comme les autres le verront : une œuvre où se mélangent multimédia et contenu, et qui poursuit un unique but.

Ce jeu amusant met à l’épreuve vos connaissances et révèle des faits surprenants. Jouez contre vos amis ou contre l’ordinateur.
De quoi parle donc l’exposition La monnaie électronique déchiffrée? Si vous ne comptez pas parmi nos nombreux fervents lecteurs (salut maman!), une brève description est de mise. L’exposition traite du présent et de l’avenir de la monnaie, de son transfert par voie électronique, de la monnaie qui n’existe qu’en ligne ainsi que de l’histoire des monnaies et des technologies qui ont rendu tout cela possible. Quels engrenages déclenchez-vous lorsque vous utilisez une carte de débit ou une carte de crédit? Comment le réseau Bitcoin fonctionne-t-il? Pourquoi la Banque du Canada s’intéresse-t-elle tant à la monnaie électronique? La monnaie électronique déchiffrée répond à toutes ces questions.
De toute façon, les enfants de quatre ans ne font pas vraiment partie de notre public cible.
Maintenant que l’exposition est en tournée, restez à l’affût de La monnaie électronique déchiffrée. Jetez un coup d’œil au calendrier : notre nouvelle exposition pourrait bientôt se tenir dans un musée de votre région ou une ville près de chez vous. Le Centre du patrimoine de la GRC à Regina, en Saskatchewan, sera le premier à accueillir l’exposition, soit de septembre à décembre 2016. Elle sera ensuite présentée au New Iceland Heritage Museum à Gimli, au Manitoba, d’avril à juin 2017.
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