Une expérience « art-hurissante »
Nous poursuivons notre visite de Gallery One avec Jane Alexander.
Lorsqu’on franchit les portes de Gallery One, on est susceptible d’y apercevoir une femme qui se tient sur une jambe devant un écran en agitant les bras dans les airs. Doit-on appeler la sécurité? Non, car on découvre ensuite l’explication de ce drôle de comportement : un appareil prend une photo de la visiteuse, la compare aux images des objets de la collection du musée et affiche à l’écran l’œuvre qui évoque le mieux la position adoptée. Plus loin, un homme esquisse sa plus horrible grimace devant une autre borne. Même procédé : la photo d’une œuvre rappelant son expression faciale lui est montrée à l’écran. À quelques pas de là, un garçon trace une forme à l’aide de son doigt sur un écran tactile et une pièce de la collection du musée s’apparentant à son dessin lui est proposée. Ces jeux interactifs et presque instantanés ne représentent qu’une partie des activités qui permettent une nouvelle lecture des œuvres du musée que les visiteurs ont ensuite le loisir d’aller admirer « de visu » dans les diverses galeries. L’effet de ces interactions virtuelles ludiques sur les visiteurs est palpable : ils rient et s’amusent avec enthousiasme, ce qui tranche sans doute avec le calme contemplatif habituellement observé dans les grandes galeries d’art. artworks, all available to be seen for real on the gallery walls. Among the visitors, the effect is palpable: there is laughter, enthusiasm, energy - a departure perhaps from the decorum we normally associate with a high-end art gallery.
Jane nous explique que ces activités s’appuient sur un système de base de données doté d’une fonction de récupération extrêmement rapide et évoluée. Cette technologie permet d’effectuer une recherche à partir de données visuelles parfaitement aléatoires en apparence, de la même manière qu’un système moins perfectionné le ferait en se fondant sur des mots-clés associés à des renseignements historiques ou factuels. Et ce n’est pas tout…
La principale attraction de Gallery One est le Collection Wall, un gigantesque panneau d’une longueur de 40 pieds (environ 12 mètres) formé d’une mosaïque de 150 écrans tactiles juxtaposés, capable d’afficher en même temps les photos de plus de 300 des 3 000 à 4 000 œuvres et objets exposés dans les différentes salles. Il permet aux visiteurs de passer d’une photo à l’autre en toute fluidité, d’agrandir les images à leur guise et de les faire se surimposer successivement les unes aux autres. Lorsqu’on touche l’écran pour agrandir une photo, des images connexes qui ne demandent qu’à être explorées à leur tour s’affichent en arrière-plan. Le panneau se rafraîchit toutes les 40 secondes, environ. Le visiteur peut aussi y choisir ses œuvres « coup de cœur » et les télécharger dans sa tablette iPad déposée sur l’une des stations d’accueil placées juste devant, voire même créer son propre parcours de visite et le sauvegarder. L’application du musée est le lien qui unit l’expérience virtuelle au monde réel : chaque œuvre qui retient l’attention du visiteur peut être « photographiée » avec le iPad, qui affiche alors du contenu d’intérêt et des explications; de plus amples renseignements et des vidéos sont aussi proposés dans une barre latérale. L’application suggère de multiples parcours dont certains sont accompagnés d’un audioguide intégré. Un grand nombre d’entre eux sont organisés à partir de listes d’œuvres préférées créées par des visiteurs sur le panneau tactile. L’application est aussi munie d’une fonction de géolocalisation qui détecte votre emplacement approximatif.
Les possibilités offertes par l’application et le panneau sont franchement époustouflantes! Jane fait remarquer qu’elles sont attribuables à la vitesse et à la robustesse de la base de données et de la fonction de récupération d’images. Beaucoup d’efforts ont été consacrés à la création de l’infrastructure qui sous-tend ces systèmes. Jane prévoit que ce travail portera ses fruits, car d’innombrables nouvelles possibilités innovantes et interactives pourraient trouver bientôt leur place dans cet espace que le musée a créé.
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